Batman - Arkham Knight - Nouvelle bande-annonce
Pas de blabla, je vous laisse découvrir sans plus attendre la nouvelle bande-annonce explosive !
(Presque) toute l'actualité de la culture populaire.
Pas de blabla, je vous laisse découvrir sans plus attendre la nouvelle bande-annonce explosive !
Oui, vous avez bien lu ! DC annonce le troisième volet de Batman - The Dark Knight Returns en 2015. Mais cela n'est pas tout : il sera "assisté" (ce qui n'est pas forcément flatteur) par le génial Brian Azzarello (Joker) sur le scénario, et il n'assurera pas les dessins, réalisés par pas moins de huit artistes qu'on imagine triés sur le volet.
Bon, honnêtement, sur le papier, on se demande quelle part il reste à Frank Miller, dont le nom est mis en avant mais qui semble réduit au rôle de caution artistique au profit des petits nouveaux. Il faut dire cependant que son dernier Dark Knight, DK2, n'était pas franchement une réussite, surtout au niveau du dessin (il a pourtant prouvé par la suite de beaux restes techniques avec Terreur Sainte).
Il ne nous reste plus qu'à méditer sur l'étrange présence du logo ensanglanté de Superman et sur le titre, The Master Race, un brin provocateur...
Critiques liées
Ouvrages de Frank Miller :
Ouvrages de Brian Azzarello
Illustration © DC. Tous droits réservés.
Je ne l'ai pas abordé jusqu'ici car, honnêtement, le projet ne m'emballe pas plus que ça, mais l'adaptation de Suicide Squad est en tournage avec un casting improbable. Suite à de nombreux selfies relatant la métamorphose de Jared Leto, voici enfin une photo officielle attestant du résultat final : un Joker moderne tendance punk-gothique, qui aura sans doute du mal à faire oublier la performance de Heath Ledger. A vous de juger.
Illustrations © Warner Bros / DC. Tous droits réservés.
Fairy Quest
Tome 2
Les Parias
Résumé éditeur
Une superbe réinvention de la mythologie des contes de notre enfance !
Épuisé de réinterpréter chaque jour la même histoire que nous connaissons bien, le Petit Chaperon rouge a décidé de s’échapper ! En compagnie du Loup, ils ont décidé de fuir les griffes de l’infâme comte Grimm et de partir vivre dans un endroit où leur amitié ne serait pas interdite. Ils sont désormais hors-la-loi, en cavale, et perdu dans une forêt sombre et mystérieuse. Rien ne les avait préparés aux dangers qui les attendent... Sur la route, ils vont croiser Raiponce, des Trolls et bien d'autres étranges créatures.
Dans cette aventure pour petits et grands, le lecteur découvre le monde merveilleux des contes de fées, du point de vue de leurs protagonistes principaux. Fairy Quest est une saga en 3 tomes.
Critique
Le Petit Chaperon Rouge (Chap’) et le Grand Méchant Loup (Lou), ennemis sur le papier mais amis dans la vie, poursuivent leur fuite dans le monde des contes totalitaire dirigé par Grimm d’une main de fer. Ils sont ainsi amenés à faire la rencontre de plusieurs personnages plus ou moins populaires (et plus ou moins sains d’esprit) contraints à jouer leur rôle dans les contes enfantins. Le but des deux acolytes : rejoindre le monde réel, où ils pourront utiliser leur libre-arbitre sans être soumis à l’éternel recommencement d’une histoire racontée en boucle.
Le scénario entremêle ainsi tous les classiques de la littérature enfantine en leur restituant leur caractère inquiétant et parfois cruel, pour ce qui est des Contes de Grimm. Le procédé est peut-être un brin « facile » mais la beauté des dessins et des couleurs permet de suivre la progression de « Chap’ » et de « Lou » avec plaisir, même si l’histoire a tendance à s’étirer sans véritable situation ou rebondissement extrêmement original et surprenant. En réalité, l’intérêt tient surtout dans les personnages, les dessins et leur superbe colorisation qui expriment une certaine fraîcheur en contraste avec un univers finalement assez sombre.
Pour résumer, sur le fond et sur la forme, l’œuvre reste toujours aussi atypique, à mi-chemin entre le comic-book (les auteurs, le style graphique) et la BD francophone (le format), lui conférant instantanément le statut d’objet de collection. Autrement dit, un OVNI qui mérite le coup d’œil.
Critique liée
Fairy Quest T.1 - Les Hors-la-loi
Illustrations © Glénat. Tous droits réservés.
Critique
Sans surprise, Avengers 2 suit la tradition des « numéros 2 » en usage dans les adaptations de comics au cinéma : plus sombre, plus mature et plus spectaculaire. Sur ce dernier point, le film en met plein la vue dès son ouverture pour le plaisir des yeux mais en laissant un goût amer dans la bouche des plus âgés qui, face à des scènes d’action toujours plus spectaculaires et des effets spéciaux toujours plus perfectionnés, finissent par se sentir – lâchons le mot – blasés en regrettant presque le temps où les réalisateurs ne pouvaient pas recourir à une orgie digitale pour impressionner la galerie. Mais en remerciant le ciel que la technologie actuelle permette de mettre en scène ce qu'ils n'auraient jamais espéré voir sur un grand écran. Bref.
Malgré sa quantité de scènes d’action phénoménales, le mot n’est pas trop fort, Avengers 2 ne pouvait donc pas miser, étant donné la concurrence actuelle, sur ses seules prouesses techniques. Cela, les producteurs l’ont compris depuis un moment en confiant des « productions geeks » auxquelles ils ne comprennent pas forcément grand chose à des « réalisateurs geeks » qui, eux, les comprennent parfaitement. C’est par ce tour de passe-passe que la franchise Star Trek fut miraculeusement relancée sous la houlette de J.J. Abrams, désormais aux commandes de Star Wars. Mais revenons à Avengers.
Le film est en effet plus sombre, parfois proche du désespoir en faisant le choix de la noirceur dans ses thèmes, ses enjeux et ses affrontements : prise de contrôle par une intelligence artificielle et risque d’Apocalypse (on pensera ici forcément à Terminator), manipulations psychologiques par une sorcière… Et il touche juste quand il s’aventure sur les terres des souvenirs douloureux, des démons du passé, de la remise en question et de la culpabilité. Ainsi, entre deux grosses bastons à grande échelle, les scènes les plus intéressantes sont souvent les plus intimistes, avec une mention spéciale pour la relation entre Natacha Romanov et Bruce Banner, ambiance La Belle et la Bête, qui occupe ici une grande place.
D’une manière générale, les qualités d’Avengers 2 reposent d’ailleurs pour beaucoup sur le traitement de ses personnages : on sent que les auteurs souhaitent soigner la personnalité de chacun d’entre eux malgré leur nombre et leur diversité, tout en exposant comme il se doit les nouveaux arrivants (et je m’arrête ici afin de ne pas spoiler). Avengers 2 est donc plus profond qu’il en a l’air derrière le grand spectacle « boum-boum/vlam/bzzz », plus encore que le premier opus qui affichait déjà ses ambitions en la matière.
Tout n’est pas forcément parfait, il va sans dire : les scènes d'action sentent un peu le déjà-vu (et puis bon : le coup du type qui court vite, entre X-Men Days of Future Past et Flash, on nous l'a déjà fait !). De plus, dans sa première partie, par crainte de manquer de rythme, le film fait preuve d’un trop grand zèle en enchaînant rapidement les événements là où il aurait gagné, à mon sens, à se poser un peu afin d’exposer plus tranquillement ses enjeux. Ainsi, la création d’Ultron arrive un peu comme un cheveu sur la soupe, malgré sa préparation en amont, et bien qu’elle soit très astucieusement mise en scène. Un autre petit regret, tout de même : le look cosplay de Vision, réussi au niveau de sa personnalité, mais raté au niveau de l’apparence (les costumes étaient déjà le point faible du premier film).
Avengers 2 est donc le digne héritier d’Avengers 1 en jouant un numéro d’équilibriste, assurant le « fan-service » sans oublier de proposer un « vrai » film avec une histoire, des thèmes, des enjeux et surtout des personnages qui existent. Pour résumer : oui, j’ai aimé.
Critique liée
The New Avengers T.2 - Secrets et Mensonges
Illustration & vidéo © Disney / Marvel. Tous droits réservés.