Punisher
La Fin
- Type : comics
- Genre : vigilante
- Scénario : Garth ENNIS
- Dessins : Richard CORBEN / Lewis LAROSA / John SEVERIN
- Couverture : Richard Corben
- Traduction : Nicole DUCLOS
- Éditeur : Panini Comics
- Collection : Marvel Dark
- Date de parution : 24/08/2016
- Épisodes originaux : (2006) Punisher - The Tyger / (2005) Punisher - The Cell / (2004) Punisher - The End
- Éditions précédentes : (2007) coll. MAX T.6 (éd. Panini) / (2005) coll. Graphic Novel (éd. Panini)
- Format : cartonné / couleurs
- Dimensions : 170 X 265 mm
- Nombre de pages : 152
- Prix : 17,50 €
- ISBN : 9782809456462
Résumé éditeur :
Trois histoires courtes du Punisher et trois visions de la justice (toujours très expéditive) menée par Frank Castle. On y retrouve notamment Punisher The End où l’on découvre le vigilante parmi les rares survivants d’une catastrophe nucléaire mondiale.
(Contient les épisodes US Punisher : The Tyger, Punisher : The Cell et Punisher : The End, publiés précédemment dans les albums MAX PUNISHER 6 et GRAPHIC NOVEL PUNISHER THE END).
Critique :
Cet album regroupe trois récits phares du Punisher écrits par Garth Ennis (Preacher) et initialement parus dans la collection Max, où il approfondit considérablement tout le background du personnage. Logiquement, ces trois histoires suivent un ordre chronologique (mais pas l'ordre de parution) avec Le Tigre, inspiré d'un poème de William Blake et qui relate l'enfance de Franck Castle, puis The Cell qui règle définitivement la question de la vengeance du Punisher, pour conclure avec La Fin qui s'inscrivait dans le cadre d'un projet Marvel décrivant les derniers jours de ses super-héros et dessiné par le légendaire Richard Corben (Métal Hurlant).
L'atmosphère est donc très différente des épisodes de Garth Ennis dessinés par Steve Dillon, précédemment chroniqués ici-même à l'occasion de leur réédition. C'est une ambiance réaliste, désespérée, qui imprègne dans cette collection le parcours d'un Castle de plus en plus radical dans sa croisade.
Point de vue critique, Le Tigre a un peu tendance à s'étirer en longueur, dans un style proche des films de Scorcese décrivant la vie de quartier de la communauté italienne mais avec une profondeur rarement vue dans la série.
The Cell repose sur un gimmick récurrent dans les histoires du Punisher, quand ce dernier se retrouve - volontairement ou non - en prison pour y faire un carnage, élément d'ailleurs repris dans la seconde saison de Daredevil sur Netflix. La révélation finale est plutôt bien amenée.
Le Punisher se retrouve aussi en prison dans le dernier récit, alors que des frappes nucléaires s'abattent sur le monde. Le récit flirte alors avec les théories du complot quand Castle décide de s'attaquer au sommet de la pyramide politico-militaire... Curieusement, cette histoire en évoque une autre, Hard Time, également composée par le duo Ennis/Corben, mais qui mettait en scène un John Constantine incarcéré. Le Punisher y franchit un nouveau cap dans son statut de justicier, devenant une sorte d'ange de l'Apocalypse dans une conclusion à la limite du surréalisme...
Un récit simple, linéaire, inexorable apportant un épilogue somme toute logique à un personnage qui ne pouvait pas finir autrement que dans la folie.