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Balades Cosmiques

Katsuhiro Otomo consacré

30 Janvier 2015, 01:00am

Publié par Norrin Radd

Katsuhiro Otomo consacré

Katsuhiro Otomo consacré

 

Et ce n'est que justice. L'auteur de l’œuvre qui contribua grandement à imposer le respect des mangas et de la japanimation en France dans les années quatre-vingt-dix avec l’électrochoc Akira (premier film d’animation japonais à sortir dans les salles de cinéma), initiant une vague intarissable faisant de l'hexagone l'un de ses principaux consommateurs dans le monde, vient d'être récompensé au Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême en se voyant attribuer le Grand Prix, une première pour un mangaka !

Autant dire qu’il s’agit là d’un point de non-retour pour la reconnaissance du manga en France, qui vient de conquérir un dernier bastion de la résistance avec le Grand Prix d’Angoulême où était snobé pas plus tard que l’année dernière Akira Toriyama (Dragon Ball, Dr Slump), autre initiateur de la grande vague manga en France.

Plus d’informations dans cet article élogieux de Libération (!).

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Les Cauchemars de Lovecraft

27 Janvier 2015, 01:00am

Publié par Norrin Radd

Les Cauchemars de Lovecraft

Les Cauchemars

de Lovecraft

L'Appel de Cthulhu et Autres Récits de Terreur

  • Type : bande-dessinée
  • Genre : fantastique / horreur
  • D'après : Howard Phillips LOVECRAFT
  • Dessin : Horacio LALIA
  • Traduction : Jean-Michel BOSCHET
  • Éditeur : Glénat
  • Collection : Hors Collection
  • Date de parution : 13/11/2014
  • Format : cartonné / n & b
  • Dimensions : 215 X 293 mm
  • Nombre de pages : 248
  • Prix : 30 €
  • ISBN : 978-2-344-00108-0

Résumé éditeur

Une œuvre aussi angoissante que fascinante

C'est avec L'Appel de Cthulhu que l’écrivain H. P. Lovecraft signe l'acte de naissance officiel d’une inquiétante mythologie... Ce que l’on sait moins, c’est qu’en plus de ce célèbre texte il a signé quantité d’autres nouvelles toutes aussi angoissantes et morbides, faisant de lui l’un des écrivains d’horreur les plus influents de son époque, au même titre qu’un Edgar Allan Poe. Retrouvez, compilées dans cet ouvrage, pas moins de 18 récits de Lovecraft – parmi lesquelles, outre L’Appel de Cthulhu, d’autres pépites de la littérature d’épouvante comme La Couleur Tombée du Ciel, L'Abomination de Dunwich ou Je Suis d'Ailleurs – illustrés par le noir et blanc redoutable du maître argentin de l’horreur : Horacio Lalia.

Avec Les Cauchemars de Lovecraft, frissonnez et entrez dans l’univers sombre et inquiétant de celui que Stephen King décrit comme « le plus grand artisan du récit classique d'horreur du vingtième siècle. »

Critique

Source inépuisable d’inspiration pour de nombreux auteurs, tous médias confondus (littérature, cinéma, musique et j’en passe…), l’œuvre de Lovecraft donne lieu aujourd’hui à cet album imposant constitué de dix-huit adaptations graphiques des nouvelles du maître de Providence. Aucun effet de surprise concernant le fond, donc, ces grands classiques étant connus de la plupart des amateurs de science-fiction, de fantastique ou d’horreur. Par conséquent, je m’attarderai sur la fidélité de l’ouvrage.

Le style d’Horacio Lalia colle parfaitement à l’atmosphère sombre et angoissante des récits de Lovecraft, et la facture classique de sa narration s’évertue à suivre au plus près et à condenser les textes sans originalité particulière, mais avec efficacité. Cela pose d’ailleurs la question du public visé : néophytes souhaitant découvrir Lovecraft sans lire ses livres, ou collectionneurs acharnés souhaitant se procurer toutes les adaptations de ses écrits ? Quoi qu’il en soit, la transposition en images est un exercice forcément réducteur et il paraît impossible de s’attarder longuement sur la progression de l’ambiance comme le faisait Lovecraft. Néanmoins, étant donné l’épaisseur de l’album, Horacio Lalia se ménage l'espace et le temps indispensensables pour développer les intrigues sans les bâcler.

Une adaptation soignée, donc, bien qu'il soit difficile de restituer le gigantisme, l'indicible, l'inconcevable des descriptions de Lovecraft qui, une fois en images, peuvent parfois tomber un peu à plat ou même "sembler brouillonnes" dans l'amalgame des traits encrés. Notons que l’auteur n’en est pas à son coup d’essai et s'est en quelque sorte "spécialisé" (cf. Le Grimoire Maudit en 1998, Le Manuscrit Oublié en 2000 et La Couleur Tombée du Ciel en 2003 chez Albin Michel, cette dernière histoire étant republiée dans cette édition). On regrettera juste l’absence de quelques autres « Grands Textes », sans doute trop longs à relater (Les Montagnes Hallucinées, Le Cauchemar d’Innsmouth…).

Illustrations © Glénat. Tous droits réservés.

Les Cauchemars de Lovecraft

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Preacher T.1

24 Janvier 2015, 01:00am

Publié par Norrin Radd

Preacher T.1

Preacher

Livre I

  • Type : comics
  • Genre : fantastique
  • Scénario : Garth ENNIS
  • Dessin : Steve DILLON
  • Couverture : Glenn FABRY
  • Traduction : Jérémy MANESSE
  • Éditeur : Urban Comics
  • Collection : Vertigo Essentiels
  • Date de parution : 23/01/2015
  • Épisodes originaux :
  • - (1995) Preacher 1 à 12
  • Précédentes éditions vf :
  • - (1997-1999) Le Téméraire
  • - (2007-2011) Panini Comics
  • Format : cartonné/couleurs
  • Dimensions : 186 X 281 mm
  • Nombre de pages : 352
  • Prix : 28 €
  • ISBN : 978-2-365-77582-3

Résumé éditeur

Au premier abord, le révérend Jesse Custer ne semble pas différent des autres petits pasteurs de province des États-Unis. Isolé dans une petite ville du Texas, le temps s’y dilue sans agitation, et avec lui, l’ardeur de sa foi. Jusqu’au jour où un terrible accident vient anéantir son église et décimer l’ensemble de ses fidèles. Depuis lors, Jesse développe d’étranges pouvoirs émanant d’une force spirituelle appelée Genesis. En proie au doute et à de multiples interrogations, l’homme se lance alors à la recherche de Dieu et, chemin faisant, croise la route de Tulip, son ex-fiancée, et de Cassidy, un vampire irlandais. Un pèlerinage au coeur de l’Amérique, où le Bien et le Mal ne font qu’un.

Critique

POUR PUBLIC AVERTI

Cela fait déjà un moment – depuis la création d’Urban Comics et sa reprise du catalogue DC, à vrai dire – que les lecteurs de comics attendent la publication de Preacher, pourtant réédité en albums chez Panini entre 2007 et 2011. Quasiment devenu une arlésienne, peut-être à cause de son thème religieux et de son caractère extrême, Preacher aura mis le temps mais le voilà débarquer, en ce début d’année, dans un énorme pavé doté des qualités habituelles pourvues par Urban Comics.

Le ton est donné avec un emballage cellophane et un énorme sticker rouge POUR PUBLIC AVERTI, une précaution à laquelle l’éditeur ne songeait pas toujours à ses débuts… Mais ici largement justifiée par la réputation sulfureuse de l’ouvrage. Le plastique délicatement ôté, l’album peut libérer cette délicieuse odeur de neuf due à l’encre fraîche…

Il est inutile et vain de vouloir expliquer Preacher. D’abord parce que vous avez sans doute lu les précédentes éditions parues depuis 1997 aux (feu) éditions Le Téméraire (sinon, autant vous reporter au résumé de l’éditeur, forcément réducteur), mais aussi parce que le comic-book de Garth Ennis ne ressemble à aucun autre. Religion, western, vampires, rednecks… Des éléments aussi disparates s’y rencontrent et se culbutent pour former une sorte de road-movie « tarantinesque » à l’humour ravageur, au mauvais goût assumé et à la violence parfois insoutenable. Autant dire qu’à l’époque, à l’approche du nouveau millénaire, l’effet de surprise fut total et Preacher bénéficia d’un bouche-à-oreille entre initiés, ouvrant la voie à une nouvelle catégorie de comics plus « intenses » sortant des sentiers super-héroïques et nécessitant la création d’une nouvelle collection, Vertigo, futur berceau d’œuvres cultes comme Hellblazer ou Sandman.

Pourtant, Preacher se différenciait d’une simple diatribe puérile grâce à l’incroyable maîtrise narrative de ses auteurs qui, s’ils ne semblaient pas trop bien savoir où mener leur histoire, bien que sachant très précisément à quel numéro elle se terminerait, démontraient une parfaite connaissance des codes permettant de transcender leur intrigue. Ainsi, malgré l’aspect résolument rock n’ roll de Preacher, le nombre de thèmes abordés et son intrigue déstructurée, sa narration adopte une facture très classique, dans le bon sens du terme (l’enfance de Jesse Custer racontée en flash-back reste une leçon du genre).

Aujourd’hui, Garth Ennis n’est plus ce jeune scénariste irlandais impertinent éméché mais une star des comics, l’homme qui a totalement réécrit le Punisher et produit une quantité impressionnante d’œuvres originales ou de reprises en tant que guest (The Authority, Ghost Rider, Thor…) avec plus ou moins de réussite. Son style fait de provocation, d’humour noir, de losers charismatiques et de dialogues punchy plus vrais que nature continue à faire des merveilles sur les univers adaptés à sa personnalité (c'est-à-dire en dehors des super-héros classiques, qu'Ennis a toujours déclaré détester). Cependant, il aura aussi prouvé sa capacité à évoluer sur un terrain plus « mature », notamment avec le Punisher : un personnage pour lequel il aura œuvré sur deux fronts en livrant une série très sérieuse prenant en compte l’âge avancé de Frank Castle tout en assurant, en parallèle, une seconde série dessinée par son comparse de Preacher Steve Dillon, et complètement déjantée !

À l’image de Preacher, cette édition ne fait pas dans la dentelle puisqu’elle nous propose rien de moins que douze épisodes, là où le premier album Panini nous en proposait sept : de quoi boucler toute la première partie de l’intrigue concernant, sans trop en dévoiler, la grand-mère de Jesse Custer. Ajoutez à cela plusieurs textes des auteurs, les superbes couvertures originales de Glenn Fabry, les illustrations de dessinateurs invités et même le courrier des lecteurs (!) séparant chaque épisode, et vous obtenez une édition largement à la hauteur de l’attente.

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Illustrations © Urban Comics & DC Comics - Vertigo. Tous droits réservés.

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X-Men - Futur Antérieur

23 Janvier 2015, 04:00am

Publié par Norrin Radd

X-Men - Futur Antérieur

Marvel Comics – La Collection de Référence

Numéro 4

X-Men - Futur Antérieur

  • Type : comics
  • Genre : super-héros
  • Scénario : Chris CLAREMONT
  • Dessin : John BYRNE / Bob MCLEOD / John ROMITA JR
  • Traduction : Geneviève COULOMB
  • Éditeur : Hachette Collections
  • Collection : Marvel Comics – La Collection de Référence
  • Date de parution : 15/01/2015
  • Épisodes originaux :
  • - (1980/81) Uncanny X-Men 138 à 143 et Annual 4
  • Précédentes éditions vf :
  • - (1983/84) Spécial Strange N°34 à 36
  • - (1994/95) X-Men Saga N°17/18/20
  • - (2003/04) X-Men – L’Intégrale N°11/12
  • - (2014) - Nous Sommes les X-Men
  • Format : cartonné/couleurs
  • Dimensions : 170 X 265 mm
  • Nombre de pages : 168
  • Prix : 12,99 €
  • ISBN : -

Résumé éditeur

Dans un futur proche, les derniers mutants luttent pour survivre dans un monde ravagé par les Sentinelles. Afin de modifier ce terrible destin, Magnéto, Wolverine et quelques X-Men élaborent un plan visant à employer Kitty Pride dans le passé. Sa mission ? Empêcher l'assassinat du sénateur Robert Kelly pour épargner au monde un futur dystopique cauchemardesque.

Critique

Dernière publication de la collection Marvel proposée par Hachette en kiosque, Futur Antérieur contient les épisodes ayant servi d’inspiration à la dernière adaptation des X-Men au cinéma, Days of Future Past de Bryan Singer. Bien que ces planches soient loin d’être inédites, car déjà publiées dès les années 80 dans les pages de Spécial Strange (durant la période culte du tandem Chris Claremont/John Byrne), je ne vous cache pas qu’il m’aura fallu visiter trois marchands de journaux afin de trouver mon exemplaire : autant vous dire qu’il n’y en aura pas pour tout le monde !

Les épisodes n’entrent pas directement dans le vif du sujet car l’album débute par les funérailles de Jean Grey, décédée lors des événements dits de « la saga du phénix ». C’est l’occasion de passer en revue les dernières aventures vécues par le groupe de super-héros avant de tourner la page et d’accueillir un nouvel élément en la personne de Katherine Pride.

« Kitty » sera en effet l’acteur central de l’intrigue car, à peine arrivée, la jeune X-Girl va laisser la place à son homologue venue du futur missionnée par Magnéto et les mutants survivants pour changer le passé afin d'éviter un génocide ! Autant dire que le décalage entre la personnalité timide de l’adolescente et le caractère bien trempé de la femme qu’elle deviendra constitue une excellente base pour une histoire réussie, et ce d'autant plus que les enjeux sont de taille...

Soyons honnête : la partie consacrée au « Futur Antérieur » vendu en couverture se limite à moins d’un tiers de l’ouvrage. Il ne s’agit pas à proprement parler d’une saga mais à deux épisodes ne suffisant pas à constituer un album, le reste s’apparentant à du remplissage anecdotique. Mais le rapport qualité/prix, pour un lecteur souhaitant découvrir cette histoire sans avoir à chercher des Spécial Strange dans les brocantes ou à investir dans les albums où ils ont été précédemment publiés, s’avère particulièrement intéressant.

Critiques liées

Illustrations © Hachette & Marvel. Tous droits réservés.

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La Grande Épopée de Picsou T.5

23 Janvier 2015, 03:00am

Publié par Norrin Radd

La Grande Épopée de Picsou T.5

La Grande Épopée

de Picsou

Tome 5

Le Trésor de Crésus et Autres Histoires

  • Type : comics
  • Genre : jeunesse
  • Scénario : Don ROSA
  • Dessin : Don ROSA
  • Éditeur : Glénat
  • Collection : Intégrale
  • Date de parution : 14/01/2015
  • Date de première parution (vo et vf) : 1994
  • Format : souple/couleurs
  • Dimensions : 175 X 248 mm
  • Nombre de pages : 304
  • Prix : 29,50 €
  • ISBN : 978-2-344-00397-8

Résumé éditeur

L’œuvre culte de Don Rosa dans une superbe intégrale inédite !

Voici déjà le cinquième volume de la réédition des aventures cultes de l’oncle Picsou ! Longtemps réclamée à cor et à cri par les canardophiles, cette intégrale inédite, revue et corrigée par Don Rosa lui-même, a été accueillie unanimement puisqu’elle s’est déjà vendue à plus de 100 000 exemplaires !

Prévue en sept volumes et après le très beau succès des deux premiers consacrés à La Jeunesse de Picsou, elle reprend depuis le tome 3 l’ordre chronologique de parution des aventures du canard milliardaire créées par Don Rosa.

Critique

Comme le souligne l’éditeur, nous atteignons déjà le cinquième tome de la réédition en gros volume ( plus de 300 pages !) chez Glénat des meilleurs épisodes de Picsou par Don Rosa, en parallèle de la diffusion en kiosque des Trésors de Picsou chez Disney Hachette Presse, magazine au format moins luxueux mais moins douloureux pour le porte-monnaie. Inutile de préciser que cette édition-là s’adresse aux collectionneurs, quand la seconde est destinée à faire découvrir le canard écossais à une nouvelle génération.

Ce cinquième livre contient des épisodes relativement récents – si l’on compte les cinquante années d’existence du canard milliardaire – étalés entre 1994 et 1996 (initialement publiés en France dans Le Journal de Mickey). Comme d’habitude, l’ouvrage est gorgé de suppléments : couvertures originales, anecdotes concernant chaque histoire… Tout est traité avec le plus grand sérieux, ou plutôt devrais-je dire avec la plus grande rigueur, car le ton reste toujours léger et complice envers le lecteur nostalgique.

Après un hors-d’œuvre relatant la participation de Donald aux Jeux Olympiques d’Hiver (en fait une œuvre de commande de Lillehamer organisatrice des JO), nous enchaînons avec la suite, The Duck Who Never Was (1994) qui, curieusement, évoque fortement l’histoire de Superman Whatever Happened to the Man of Tomorrow ? d’Alan Moore (1986), bien que Don Rosa avoue s’être inspiré du film La Vie est Belle pour son intrigue (Donald redécouvre son environnement tel qu’il serait s’il n’y avait jamais existé). Mais peut-être Alan Moore s’est-il lui-même inspiré du film ?

On retiendra particulièrement cette histoire de Picsou essayant de retrouver la fortune perdue de Crésus, une aventure qui l’emmènera aux quatre coins du monde. Rebondissements, idées originales… Don Rosa est ici au sommet de son art (elle figure d’ailleurs en couverture de l’ouvrage).

Après le registre historique, la suite nous emmène vers la SF avec un hommage évident au Voyage au Centre de la Terre de Jules Verne, basée sur un postulat totalement délirant (Géo Trouvetou invente un liquide dissolvant tout ce qui est en contact avec lui).

Toujours situé dans l’hommage aux classiques de la SF, Un Problème de Taille se veut un clin d’œil à L’Homme qui Rétrécit quand Les Cartes Perdues de Christophe Colomb nous ramène aux aventures internationales en lien avec une relique historique. Sans énumérer toutes les autres histoires du recueil, on notera ainsi une alternance entre histoires de SF et recherches archéologiques.

Pour résumer, découvrir ou redécouvrir toutes ces péripéties débordantes d’imagination reste toujours un plaisir. Le Picsou de Don Rosa fait partie de ces œuvres qui réussissent l’exploit, à l’image du Petit Prince par exemple, d’être aussi bien appréciables par les plus jeunes que par les plus âgés.

Critiques liées

Illustrations © Glénat. Tous droits réservés.

La Grande Épopée de Picsou T.5

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