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Balades Cosmiques

Faites une BA en 2020 !

31 Décembre 2019, 01:00am

Publié par Norrin Radd

Faites une BA en 2020 !

     Noël est passé, 2020 arrive, et tout va bien ! Bonne année youpie ! Enfin non, pas vraiment. Disons que ça dépend pour qui. En tout cas, voici l'opportunité de finir l'année "en faisant un truc bien". Je relais ici le message de Aux Oubliées.

OFFREZ UN LIVRE À UNE FEMME EN PRISON
L’initiative Aux oubliées vient d’être lancée !
Saviez-vous qu’il n’existe que deux prisons pour femme en France ? Les prisons ont été pensées pour les hommes, les femmes passent toujours après. C’est comme une deuxième peine pour elles.
#auxoubliees @auxoubliees.org
Participez avec nous :

  1. Choisissez un livre que vous avez envie d’offrir à une femme privée de liberté. Choisissez bien. Un roman, une BD, un livre étranger, développement personnel, ce que vous voulez.
  2. Écrivez sur la première page du livre un mot, une lettre, à cette femme. Un lien, un début de correspondance si vous le désirez, quelque chose pour lui dire qu’elle n’est pas oubliée.
  3. Envoyez votre livre à Karine Vincent, L’Iconoclaste, 26 rue Jacob, 75006 PARIS.
  4. Et c’est tout. Aux oubliées se charge de faire la distribution. La première édition aura lieu le 9 mars 2020 à Fleury Mérogis.

Merci de tout cœur, elles seront éblouies par votre cadeau, et vous serez transformés par l’expérience.

     Voilà, on a tous des livres qui traînent et qui prennent la poussière. Il ne s'agit pas de juger, ça n'est pas le propos, n'étant personnellement ni flic, ni juge, ni curé, mais de penser un instant "aux oubliées" dans une société qui n'a jamais été aussi individualiste.

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The Mandalorian - Le bilan

28 Décembre 2019, 01:00am

Publié par Norrin Radd

The Mandalorian - Le bilan

     Le huitième et dernier épisode de la saison un de The Mandalorian venant de s’achever, le moment est venu de dresser un bilan. On a entendu ici et là que la série, spin-off de Star Wars, ne racontait rien, et n’apportait rien de nouveau à son univers. Après avoir vu Star Wars – L’Ascension de Skywalker, j’aurais tendance à dire qu’il s’agit là de sa grande qualité. En effet, à aucun moment la série n’essaye de prendre le contre-pied de son modèle, ou de chercher à montrer des choses inédites, mais s’inscrit au contraire dans le respect de la continuité des bases existantes.

 

     Des scénarios et une réalisation classiques mais solides, un personnage solitaire charismatique et attachant, des seconds rôles bien dressés (l’ancienne trooper, le droïd...), des situations tendues et des rebondissements bien sentis dans une atmosphère de western omniprésente... Tout cela fait de The Mandalorian un spectacle plus qu’honnête. En suivant un fil rouge (baby Yoda), le script distille les informations utiles et suit une réelle évolution, où le héros progresse constamment sur sa voie (« This is the way ! »). Psychologiquement, en s’humanisant (intéressant triangle de « famille recomposée », avec sa partenaire mercenaire et le bébé qu’ils escortent, changement d’opinion envers les droïds...), mais aussi physiquement, via l’amélioration de son équipement digne d’une montée de niveau dans un jeu vidéo ou un jeu de rôle.

 

     Intéressant développement de la mythologie Star Wars, également. Le « story arc » lié aux Mandaloriens est en effet assez fascinant, de par son côté tribal et son code d’honneur anachroniques dans un space-opéra. Comme quoi, pour une série « qui ne raconte rien », on n'y trouve plus de choses à se mettre sous la dent que dans les trois derniers films.

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Star Wars - L'Ascension de Skywalker - La critique de l'Odieux Connard

25 Décembre 2019, 01:00am

Publié par Norrin Radd

Star Wars - L'Ascension de Skywalker - La critique de l'Odieux Connard

     Oui, j'ai vu le dernier Star Wars, et non, je ne l'ai pas critiqué ici, car je suis plongé depuis la séance dans une profonde dépression, parfois entrecoupée de fous rires. Je n'avais donc franchement pas le cœur à critiquer ce... machin sans queue ni tète. Mais comme je suis sympa et que c'est Noël, d'une je vous offre ce magnifique cosplay en illustration, pour le plaisir des yeux, et de deux je vous propose une tranche de rire avec la critique de l'Odieux Connard.

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The Witcher - Le bilan

24 Décembre 2019, 01:00am

Publié par Norrin Radd

The Witcher - Le bilan

     À la demande générale de moi-même, et pour faire suite à mes impressions à chaud après le visionnage du premier épisode, voici venu le temps, non pas des cathédrales, mais de faire le bilan de cette saison de The Witcher, en évitant de répéter ce qui a déjà été dit.

 

     Tout d’abord, je dois faire mon mea culpa. J’avais en effet loué la clarté chronologique de la série, mais il s’avère, dès l’épisode quatre, que celle-ci s'applique en fait à reproduire le gloubi-boulga narratif de la saga. Ainsi, l’intrigue débute par la fin, à savoir le raid contre Cintra et la fuite de Ciri. De plus, le fil conducteur lié à chaque personnage est indépendant, et se situe bien avant cet événement, les Sorceleurs et les sorcières jouissant en effet d’une espérance de vie bien plus longue que la moyenne.

 

     Pas si évident à suivre, donc, bien que l’épisode sept tente de recoller les morceaux. Attention, à partir de maintenant ça va spoiler un peu. Globalement, on comprend donc que Ciri était destinée à Geralt, avant même sa naissance, suite à un pacte conclu avec l'ancienne reine de Cintra (sa grand-mère). Celle-ci n’ayant pas honoré sa promesse, le destin s’acharne contre elle et son royaume, en provoquant sa destruction et la fuite de Ciri. Par la suite, Geralt finira par la retrouver et, pour la protéger, la confiera à sa confrérie pour entamer sa formation de Sorceleuse. Ensuite, Yennefer prendra en charge son apprentissage de la magie, et l’intraitable sorcière se prendra d’affection pour elle.

 

     Ouf. La série parvient à retranscrire une partie de tout ça jusqu’à la rencontre entre Geralt et Ciri, en toute fin de saison, en attendant la saison deux déjà annoncée. Quelques libertés sont prises (dans les livres, Geralt rencontre bien Ciri par hasard dans les bois, mais lors de l'épisode des driades qui la capturent) et parfois, l’intrigue est comblée avec des adaptations très simplifiées des nouvelles (chouette, il y a la chasse au dragon du tome deux !). Que retenir de tout ça ? Selon mes goûts, deux épisodes très intenses : le troisième, où l’on assiste à l’« opération » de Yennefer, à vif, digne d’une réalisation de Clive Barker (Hellraiser), relatée en parallèle d’une chasse à la Strige menée tambour battant par Geralt toute une nuit. Ensuite, l’épisode cinq, qui fait suite au coup de mou de l’interminable épisode quatre (néanmoins indispensable, car on y prend connaissance du pacte liant Geralt à Ciri). Celui-ci relate en effet la rencontre entre le Sorceleur et Yennefer et, bien qu’elle ne soit pas totalement identique à celle du livre (très hot), elle reste parfaitement dans l’esprit (encore plus hot). Pour le coup, on a vraiment l’impression de voir les pages prendre vie, tant la nature de manipulatrice caractérielle de Yennefer est bien interprétée, et sa relation « je t’aime, moi non plus » avec Geralt respectée. Si Henri Cavill n’a pas toujours l’air d’être à l’aise dans le rôle, Anya Chalotra endosse le sien avec conviction et passion. L’alchimie fonctionne entre les deux acteurs (et c’était vraiment LE truc à ne pas rater), qui n’hésitent pas à s’impliquer physiquement (au niveau des combats, ou des scènes de nu sans doublure).

 

     Et donc, qu’est-ce qui ne va pas ? Eh bien, le casting est tout de même assez inégal. Ça ne joue pas toujours juste, et quand vous collez des oreilles d’elfe à un acteur moyen, ou que vous le confrontez à une actrice au jeu aussi intense que celui d’Anya Chalotra, ça ne pardonne pas. En outre, l’aspect des personnages évoque souvent un Moyen-âge d’opérette très lisse, avec des coiffures de sitcoms, là où Game of Thrones s’appliquait à rendre l’aspect « un peu crade » de l’époque. Assez frustrant, quand vous offrez une scène digne d’un LOTR pour enchaîner avec un spectacle scolaire de fin d’année avec costumes en carton-pâte.

 

     Le bilan, donc. The Witcher est un coup d’essai réussi, même s’il tâtonne et prend ses marques. Pour tempérer les premiers échos, on est loin du niveau d'un Game of Thrones (les livres aussi, par ailleurs), mais tout de même pas à celui de Xéna la Guerrière. Un entre-deux, en somme. On trouve ce qu'on est venu chercher, sans se sentir floués. Parfois gênant, avec ses seconds rôles accoutrés de perruques et de lentilles, d’autres fois emballant dans son refus de faire des concessions, The Witcher s’avère au bout du compte fidèle jusque dans sa progression dramatique, où quand la légèreté de ton des débuts se voit rapidement écrasée par le poids de destinées tragiques.

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The Witcher - Épisode 1 - La critique

21 Décembre 2019, 01:00am

Publié par Norrin Radd

The Witcher - Épisode 1 - La critique

     Alors, The Witcher, ça vaut quoi ? Celui-là, on peut dire qu’on l’attend depuis un bout de temps. Depuis l’annonce de sa pré-production, à vrai dire. Par la suite, l’annonce du casting, avec Henry Calvill en tête d’affiche, aura mis un sacré coup de booster aux espérances des fans. Après le visionnage du premier épisode, voici mes premières impressions.

 

     La série nous met tout de suite dans le bain, avec un fight du Sorceleur contre une créature arachnéenne dans un marécage, le visage blanchi et défiguré par l’absorption de drogues. Voilà pour le fan-service, une manière de nous dire « C’est ce que vous vouliez, on vous le balance en ouverture ». Ensuite, on constate vite que visuellement, la série sonne beaucoup moins cheap que dans les bande-annonces. Le choix de la Pologne pour le tournage s’avère parfaitement justifié, vu la beauté des paysages (ce qui tombe plutôt bien, vu que c’est moins cher). Les décors traduisent parfaitement la fin de la période médiévale et le début de la Renaissance dont s'est inspiré l'auteur. À ce niveau, la « reconstitution » est soignée, réhaussée par la photo (parfois un peu trop appuyée dans son traitement post-prod’) et les effets numériques qui semblent avoir été retravaillés depuis les premiers extraits. Même la musique sonne juste, avec ses accents d’Europe de l’Est médiévale. Enfin globalement ça le fait, et on a un peu l’impression de voir une cinématique de The Witcher 4 sur PS5 :-)

 

     Je ne saurais dire si l’épisode est une adaptation de tel ou tel livre, n’ayant lu que les trois premiers tomes, mais logiquement les showrunners s’appliquent à nous exposer le contexte, les décors, les personnages... de façon assez habile, à travers des saynètes et des dialogues (Géralt se fait jeter de partout, une conversation au cours d’une marche d’un lieu à un autre nous apprend ce qu’est un Sorceleur, on rencontre un sorcier qui nous explique la place de la magie dans cet univers...). C’est assez rondement mené et sans lourdeurs, mais on en attendait pas moins de la part des responsables de Daredevil. La volonté affichée consiste clairement à dérouler des intrigues sur la longueur à travers des mini-films (peut-être un peu trop longs) d’une heure, en évitant l’indigestion dès le premier épisode. J’ai pu lire ici et là des critiques concernant l’imbroglio chronologique mais, curieusement, j’ai eu le sentiment du contraire... Les livres exposent assez lourdement les enjeux politiques à travers de très longs dialogues, une multiplication des points de vue et des flash-back. De mémoire, la rencontre entre Geralt et Ciri précède l'explication de ses origines, et l'épisode de sa fuite alors qu'ici, tout est relaté de façon plus linéaire et plus claire. Une guerre, une invasion, une fuite, l’histoire du Sorceleur en parallèle, et on devine que tout ce petit monde va se retrouver à un moment ou à un autre. Du classique, mais les scénaristes ont joué la sécurité pour ne pas perdre dès le début les spectateurs qui n’auraient pas lu les livres.

 

     Je lis aussi beaucoup d’éloges sur Henri Cavill, qui à l’évidence a la stature pour le rôle, mais je serais un peu plus circonspect sur sa prestation. La plupart du temps, il se contente de prendre un air concerné face au charabia sur la magie qu’on lui débite, et semble plus à l’aise dans les scènes physiques. Celles-ci sont d’ailleurs l’un des autres points forts de la série avec une action hyper-violente et réaliste, filmée caméra à l’épaule (façon Soldat Ryan, pour vous donner une idée). On voit clairement qu’il effectue les combats sans doublure, et ça fait toute la différence. Dans ces instants, il suffit d’un regard pour nous démontrer que, à l’avenir, Cavill sera pour toujours Géralt. En outre, son cynisme est assez bien traité, sans pour autant le rendre antipathique. Les Sorceleurs ne sont ici pas des justiciers, pas plus que dans les livres, et les affaires politiques humaines ne les concernent pas.

 

     Que dire d’autre... C’est donc violent comme annoncé, et il y a de la fesse. Eh oui, je sais bien que vous n’avez lu la critique que pour en arriver là, bande de chenapans. Rassurez-vous, il y a plein de figurantes polonaises toutes nues, c’est plus ou moins justifié, et assez audacieux par les temps qui courent. Mais c’est aussi ce qui fait le sel de la saga, loin des standards de la prude fantasy américaine, et l’auteur y flirte souvent avec l’érotisme. À ce titre, on espère franchement que l’introduction de Yennefer sera identique à celle des livres.

 

     Bref, The Witcher passe l’exam’ haut la main, avec les encouragements du jury.

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