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(Presque) toute l'actualité de la culture populaire.
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Disponible depuis hier, le coffret de la première saison de l'adaptation du comic-book sulfureux de Garth Ennis et Steve Dillon, récemment décédé, nous propose les dix premiers épisodes ainsi que quelques bonus (pilote, scènes coupées, cascades) pour une dizaine d'euros. A vous de vous faire un avis sur une série difficile à juger...
C'est mimi tout plein, c'est graphiquement superbe, c'est coquin, ça a un titre imprononçable : ça s'appelle I"s, de Katsura.
C'est l'histoire d'un triangle amoureux contrarié - sinon ça ne serait pas drôle - entre lycéens. Le tout ponctué d'inévitables quiproquos et autres situations impromptues et cocasses, comme savent si bien les mettre en scène les mangakas.
I"s a cette qualité de n'être jamais vulgaire, racoleur ou putassier : c'est léger, frais, ça se mange sans faim, et cela n'est pas pour rien si I"s est une référence du genre Shojo avec Orange Road.
Même si elle ne remplacera pas pour les collectionneurs la Perfect Edition, Tonkam vous propose de découvrir cette série formidable le 9 novembre via le format numérique. On n'en sait pas beaucoup plus pour l'instant...
J'ai mon bureau en haut d'une tour/D'où je vois la ville à l'envers (air connu).
Doctor Strange est un spectacle plus que correct, où l'on sent rarement poindre l'ennui malgré les passages obligés de toute transcription de comics, avec notamment l'indispensable exposition des origines du héros. Du travail propre, porté par le jeu de Benedict Cumberbatch, toujours impeccable, et Mads "Hannibal" Mikkelsen, qui nous fait du Mads Mikkelsen.
Soyons direct : le film vaut surtout pour ses effets spéciaux bluffant, pour une fois à la hauteur des annonces. Les scènes d'action mettent la tête à l'envers, littéralement, et parviennent à rendre parfaitement les trips inter-dimensionnels de Strange à tel point qu'on les dirait parfois sortis des pages du comic-book... Et ce même si, comme le laissait présager la bande-annonce, les scènes de "ville/Rubik's Cube" évoquent beaucoup celles des rêves d'Inception. Autre point intéressant : si l'on échappe pas à une énième bataille finale, le film se conclut par une idée totalement barrée, qu'on aurait peut-être osée dans un épisode du Dr Who mais complètement inattendue dans un film de ce calibre ! Et on peut aussi citer quelques bonnes idées ça et là, comme l'aspect "vivant" de la cape.
Venons-en aux sujets qui fâchent : le Docteur Strange devient trop vite sorcier en lisant quelques livres (en sanskrit !), les dialogues sonnent parfois creux et s'avèrent peu convaincants (mention spéciale à la dispute Strange/Mordo), les tentatives d'humour tombent à plat, et on se demande bien pourquoi dans les adaptations de comics une étrange épidémie fait que les hommes deviennent des femmes, les blancs deviennent noirs ou les asiatiques deviennent blancs, etc. L'Ancien, un vieil asiatique est donc ici une femme caucasienne, le Baron Mordo est noir et il n'y a guère que Benedict Wong pour représenter fidèlement... Wong ! On notera aussi des scènes de baston assez redondantes et inutiles : on attend des sortilèges et on voit du kung-fu à base de nunchakus magiques...
Allez, pour finir sur une note positive on appréciera les références clin d'œil pour les férus de paranormal : projections astrales, EMI, multivers, voire même des allusions à l'Ayahuasca (cf. l'excellente critique du livre Le Serpent Cosmique sur l'excellent blog Balades Cosmiques) sont bien sûr de la partie !
Robert E. Howard, le créateur de Conan est un auteur assez méconnu, ou plutôt l'était, grâce à l'énorme travail fourni par Patrice Louinet et l'éditeur Bragelonne ces dernières années (recherche des tapuscrits originaux au Texas, re-traduction, réédition...).
L'écrivain, qui figure parmi mes favoris, a en effet produit une œuvre très diverse et complexe, bien loin de l'image simpliste du barbare, où les valeurs de "l'homme sauvage" s'opposent à la cruauté du prétendu "homme civilisé".
C'est donc une œuvre surprenante pour un Texan de son époque, ponctuée de femmes au caractère fort, ou bien de puritains, où l'on sent une fascination pour les cultures orientales, mais aussi nimbée d'une atmosphère étonnamment violente et sexuée qui n'a rien perdu de son impact (cf. la crucifixion de Une Sorcière Viendra au Monde !).
Les nouvelles des éditions Bragelonne, qui font office de référence, sont donc trouvables en gros volumes illustrés et en recueil "compilatoire" de poche Chez Milady, mais pour les accrocs au numérique Bragelonne diffuse ces intégrales complètes ou découpées en 2 tomes à un prix imbattable jugez plutôt :
Robert E. Howard : 15 e-books à 2,99 € chacun + 1 nouvelle gratuite
Vous trouverez tout cela sur les plate-formes de vente habituelles des e-books. Pour approfondir le sujet n'hésitez pas à lire mes critiques sur nooSFere, où j'ai chroniqué la plupart des éditions Bragelonne.
Critiques liées
Les Chevaliers du Cieeeeel ! Bon, si vous avez vingt ans cela ne vous dira pas grand chose, mais le premier album de Tanguy et Laverdure, pilotes de choc de l'Armée de l'Air est en kiosque au prix de lancement de 1,99€.
Comme d'habitude l'abonnement est assorti d'un tas de cadeaux sympas, tous les détails ici.
