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Balades Cosmiques

dvd & blu-ray

The Abyss de retour en 4K

15 Novembre 2023, 02:00am

Publié par Norrin Radd

The Abyss de retour en 4K

Le chef-d’œuvre mésestimé de James Cameron revient en 4K, version longue, bien sûr en blu-ray. Ce film en avance sur son temps n'avait pas rencontré son public à l'époque, et il faut dire qu'il s'avérait assez déroutant. Entièrement situé sous l'eau, il démarre sur une histoire de missiles nucléaires perdus pour enchaîner sur la découverte d'aliens (je ne spoile pas, c'est dans le trailer), et se permettait même une scène de morphing, bien avant Terminator 2.
Ca sort le 6 décembre, et c'est un beau cadeau.

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Qui Veut la Peau de Roger Rabbit ? - L'édition Ultra HD 4K

25 Août 2021, 00:00am

Publié par Norrin Radd

Qui Veut la Peau de Roger Rabbit ? - L'édition Ultra HD 4K

     Le film moitié-live moitié-cartoon de Robert Zemeckis s'offre une édition 4K le 7 Décembre. Cette étrange expérience qu'est Qui Veut la Peau de Roger Rabbit ?, bien plus sombre que le film pour enfants qu'il paraissait être, reste une prouesse technologique. Comme je suis paresseux, voici les caractéristiques en anglais.

  • Filmmakers’ Audio Commentary – View the film with Audio Commentary by filmmakers Bob Zemeckis, Frank Marshall, Steve Starkey, Jeff Price, Peter Seaman and Ken Ralston.
  • The Roger Rabbit Shorts
  • Tummy Trouble – The accident-prone Roger Rabbit faces new perils when he is left to baby-sit for the mischievous Baby Herman.
  • Roller Coaster Rabbit – Mother takes Baby Herman to the State Fair, and leaves him with Roger Rabbit so she can visit the psychic (fortune-teller).
  • Trail Mix-Up – Roger Rabbit returns in an all-new outdoor adventure that finds the irrepressible Toon star on a hilarious, disaster-filled camping trip.
  • Deleted Scene
  • The Pig Head Sequence – Judge Doom and the weasels teach Eddie Valiant a lesson in a way that only Toontown can. With an intro by director Robert Zemeckis.
  • Who Made Roger Rabbit – A behind-the-scenes making of, hosted by Charles Fleischer, the voice of Roger Rabbit.
  • Before and After – Split screen comparison reveals the unbelievable talent of the live-action actors, animators and the special effects.
  • Toon Stand-Ins – Watch as the cast rehearse with life size stand-ins for the toons.
  • Behind the Ears: The True Story of Roger Rabbit – An in-depth, behind-the-scenes documentary.
  • On Set! Benny the Cab – The making of a scene from the movie.
  • *bonus features vary by product and retailer

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Le Seigneur des Anneaux - La version 4K ultra HD

12 Décembre 2020, 01:00am

Publié par Norrin Radd

Le Seigneur des Anneaux - La version 4K ultra HD

     Ne me demandez pas ce que ça veut dire, je sais juste que la trilogie ressort le 16 décembre dans une version restaurée (le film n'a pas été tourné en numérique), réétalonnée, et avec de nouveaux effets spéciaux. Sur le fond, rien ne change. Ca reste le chef d'œuvre de Peter Jackson, dans sa version longue. J'attendais un comparatif pour en parler, eh bien le voilà. Vous le trouverez sur HD Numérique, et il est très bien fait. On gagne clairement en netteté, mais en prix aussi ! 110,35€ pour des films rentabilisés depuis vingt ans, faudrait voir à pas abuser.

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Le Parrain III - The Death of Michael Corleone

11 Octobre 2020, 01:00am

Publié par Norrin Radd

Le Parrain III - The Death of Michael Corleone

     Il fait un peu office de vilain petit canard de la bande, ce Parrain III, qui a eu le tort d'arriver après deux chefs-d'œuvre. Pourtant, on sentait bien qu'on était passé à côté de quelque chose de grand... Une histoire de Mario Puzo... Un réalisateur et un casting de rêve... Des thèmes intéressants (vieillesse, regrets, quete de rédemption, politiques et religieux plus redoutables que la Mafia)... Mais au final, un film qui fait "pschitt" !

     La mode est au remontage de films par leur réalisateur (Justice League, Rocky IV), ce dont on ne se plaindra pas, c'est toujours plus intéressant qu'un remake. Pour l'anniversaire de ses 30 ans Coppola lui-même nous livre la version qu'il a toujours eu en tête du Parrain III.

     Ca commence par le titre, et on comprend que le studio n'en ait pas voulu vu qu'il spoile la fin : The Death of Michael Corleone. Nouveau début, nouvelle fin, nouveau montage, nouveaux plans, nouvelle musique... Ca ne rigole pas et c'est annoncé pour décembre en blu-ray.

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Cabal (Nightbreed) - Director's cut - La critique

18 Juin 2020, 00:00am

Publié par Norrin Radd

Cabal (Nightbreed) - Director's cut - La critique

     La découverte du director’s cut de Cabal, une version longue remontée longtemps considérée comme une Arlésienne, permet de constater l’impressionnante somme de scènes tournées par Clive Barker non retenues dans le montage final. On passe ainsi des 102 minutes de la version la plus courte à 155 minutes ! Et dans une version remasterisée d’après la pellicule originale, s’il-vous-plaît. L'histoire reste fondamentalement la même, mais il en résulte un film plus cohérent, où les motivations des personnages paraissent plus claires. Pourquoi Boone est-il obsédé par Midian ? Pourquoi le Dr Decker (excellent David Cronenberg) tient-il tant à le retrouver, et à exterminer les « Nightbreeds » ? Plus généreux également, alors même qu’il se montrait déjà très démonstratif avec sa mémorable galerie de monstres dans la version courte. La vision de Freaks modernisé, capharnaüm grotesque voulue par Barker prend ici toute son ampleur avec ses plans larges en plongée d’une cité souterraine grouillante de vie, traversée par des passerelles branlantes. Le serial killer est quant à lui plus actif, et incarne une menace plus présente, fil rouge guidant Boon vers Midian avant de le traquer sans relâche. Notons toutefois que l’ajout de scènes manquantes, étalonnées et harmonisées au reste du métrage, reste parfois un peu abrupt, peu subtil dans la manière dont elles sont insérées dans l’intrigue.

 

     Pour le reste, le film conserve les mêmes qualités et les mêmes défauts. Une thématique forte, où les monstres (allégorie des exclus, des parias de la société) se montrent intérieurement plus humains que l’élite hypocrite, l’intelligentsia froide et cynique (le psy dont l’aspect rassurant dissimule une nature de psychopathe). Une atmosphère de conte macabre à la tonalité unique, associée à une incroyable démonstration des meilleurs effets de maquillage de l’époque portée par la musique de Danny Elfman. Mais aussi et surtout des scènes terrifiantes, pourtant tournées avec trois fois rien (la poursuite dans le cimetière, les tortures de l’Inquisition que l'on peut voir en intégralité dans les bonus...). Pour ce qui est des défauts, les personnages acceptent trop facilement l’incursion du fantastique dans leur vie, les rapports amoureux sont mièvres au possible et semblent sortis d'un soap (problèmes récurrents chez Barker, aussi bien en tant qu'auteur que réalisateur), et le casting n’est pas toujours au top (l’acteur principal, surtout).

 

     Le propos de Barker, déjà présent dans la version courte, s’en trouve ici renforcé car le film apparaît dorénavant mieux construit et plus riche. L’intrigue progresse moins rapidement, la découverte de Midian et de sa population est mieux amenée et le génie de Barker, expert incontesté de la maîtrise des dualismes Éros et Thanatos, fascination et répulsion, peut enfin s’exprimer pleinement et librement. Cabal, à l'image de Hellraiser, demeure unique en son genre, un OVNI du cinéma horrifique.

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