The Mandalorian - Saison 2 - Épisode 6 - La critique

     Nous voici déjà arrivés à ce sixième épisode, The Tragedy (oui comme le titre des Bee Gees), un condensé de Star Wars bref et intense de trente minutes, blindé de « fan service ». Mando suit les conseils d’Ahsoka Tano en rejoignant les vestiges d’un temple jedi, pour placer baby Yoda (enfin « Grogu ») sur une pierre du destin censée alerter les éventuels derniers jedis présents dans le coin. Comme vous le verrez, ça n’était pas forcément une bonne idée.

     L’épisode est assez mince et basique, avec beaucoup d’action en décor naturel et en plein jour, ponctuée de rebondissements vaudevillesques à la limite du running-gag. En réalité, le script s’appuie surtout sur le retour de... arg, non je n’ai rien dit. Difficile, en effet, d’en parler sans spoiler...

     Je suis un peu dur car pour être honnête, l’épisode a tout de même le mérite de reconfigurer l’intrigue en détruisant des éléments pour bâtir sur d’autres, au lieu de se reposer sur ses acquis. La progression dramatique est un peu tardive et brutale, mais elle est là. Nous sommes au moins assurés que la suite ne se limitera pas à une promenade de santé de planète en planète. Cette fois, on entre dans le dur, avec des gros vaisseaux et des gros méchants impériaux comme acteurs du game.

     Sur la forme, on est un peu surpris de voir des plans un peu bâclés et des changements d’objectifs visibles (« coins du cadre arrondis » !), avant de lire le nom de Robert Rodriguez au générique (oui c’est gratuit).