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Balades Cosmiques

Jumanji 2 - Bienvenue dans la Jungle - La critique

20 Décembre 2017, 01:00am

Publié par Norrin Radd

Des personnages stéréotypés et ridicules, mais pour une fois à Hollywood c'est fait exprès.

Des personnages stéréotypés et ridicules, mais pour une fois à Hollywood c'est fait exprès.

     Pour être honnête, je n'avais pour ainsi dire quasiment pas entendu parler de ce Jumanji 2 avant de découvrir un trailer, il faut le reconnaitre, extrêmement incitatif. Il ne m'en fallait pas plus pour me décider à me faire un avis sur ce drôle d'ovni cinématographique. Bien m'en a pris, car au final ce Jumanji s’avère une excellente surprise.

     Le postulat de départ, basé sur l'idée que le jeu s'adapte à sa "victime" est assez astucieux, puisqu'il permet de moderniser le concept en faisant du jeu de société un jeu vidéo absorbant dans son univers un jeune gamer des années 90. 20 ans plus tard, de nos jours, une bande d'ados collés en retenue se voient à leur tour happés dans la console, contraints à interpréter le personnage choisi dans une jungle luxuriante remplie de dangers...

     En transposant son principe dans le monde vidéo-ludique, le scénario effectue une pirouette réussie qui, en plus d'adapter le propos à notre époque et ainsi toucher un nouveau public, s'autorise un déferlement d'idées originales et fun reprenant les codes du genre (le scénario scripté, les 3 vies, les avantages et faiblesses de chaque personnage...). Dès l'arrivée dans le monde de Jumanji, le film joue ainsi sur le contraste entre la personnalité des joueurs et des personnages incarnés volontairement stéréotypés dans une sorte de jeu de rôle où tout devient possible, dans les limites de leur avatar et du fil conducteur aux passages obligés d'un jeu daté des années 90, loin des "mondes ouverts" que nous connaissons aujourd'hui.

     Les acteurs remplissent bien leur rôle, Dwayne Turner confirme son potentiel humoristique et Karen Gillan est sexy comme jamais, Jack Black fait du Jack Black en jouant sur le décalage entre son physique et la bimbo qu'il est censé être, en revanche les interventions de Kevin Hart en sidekick s’avèrent assez irritantes.

     Derrière son second degré et son ton enfantin, le film peut s'apprécier comme un vrai film d'aventure bourré de clins d’œil à Indiana Jones, et n'a pas à rougir face à d'autres productions du genre qui, elles, n'assument pas leur second degré. Et le scénario se paye même le luxe de messages qui, s'il ne sont pas originaux (on est plus fort ensemble, et deviens le héros de ta propre vie), ont le mérite d'exister.

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