The Mandalorian - Le bilan
Le huitième et dernier épisode de la saison un de The Mandalorian venant de s’achever, le moment est venu de dresser un bilan. On a entendu ici et là que la série, spin-off de Star Wars, ne racontait rien, et n’apportait rien de nouveau à son univers. Après avoir vu Star Wars – L’Ascension de Skywalker, j’aurais tendance à dire qu’il s’agit là de sa grande qualité. En effet, à aucun moment la série n’essaye de prendre le contre-pied de son modèle, ou de chercher à montrer des choses inédites, mais s’inscrit au contraire dans le respect de la continuité des bases existantes.
Des scénarios et une réalisation classiques mais solides, un personnage solitaire charismatique et attachant, des seconds rôles bien dressés (l’ancienne trooper, le droïd...), des situations tendues et des rebondissements bien sentis dans une atmosphère de western omniprésente... Tout cela fait de The Mandalorian un spectacle plus qu’honnête. En suivant un fil rouge (baby Yoda), le script distille les informations utiles et suit une réelle évolution, où le héros progresse constamment sur sa voie (« This is the way ! »). Psychologiquement, en s’humanisant (intéressant triangle de « famille recomposée », avec sa partenaire mercenaire et le bébé qu’ils escortent, changement d’opinion envers les droïds...), mais aussi physiquement, via l’amélioration de son équipement digne d’une montée de niveau dans un jeu vidéo ou un jeu de rôle.
Intéressant développement de la mythologie Star Wars, également. Le « story arc » lié aux Mandaloriens est en effet assez fascinant, de par son côté tribal et son code d’honneur anachroniques dans un space-opéra. Comme quoi, pour une série « qui ne raconte rien », on n'y trouve plus de choses à se mettre sous la dent que dans les trois derniers films.