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Balades Cosmiques

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The Sandman : le trailer (2)

7 Juin 2022, 01:00am

Publié par Norrin Radd

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Resident Evil : le trailer

7 Juin 2022, 00:00am

Publié par Norrin Radd

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Obi-wan Kenobi - épisode trois : la critique

2 Juin 2022, 00:00am

Publié par Norrin Radd

Obi-wan Kenobi - épisode trois : la critique

     Décidément, Obi-wan surprend par son ton résolument sombre et nihiliste, peut-être en réponse aux critiques ayant étrillé The Book of Boba Fett. Kenobi apparaît de plus en plus comme un vagabond affaibli, sale, parfois lâche, voire même fou quand il est victime de visions. Un parti-pris audacieux en rupture avec ce que les fans attendaient, ce dont on ne se plaindra pas. Après tout, la nouvelle trilogie était victime de son manque d'audace, et on aurait apprécié un tel traitement pour Luke Skywalker (qui, dans The Last Jedi, est aussi fou et lâche, mais de façon caricaturale).

     Dans ce troisième épisode, la série confirme son orientation vers un trip d'escorte galactique (à ne pas confondre avec un road trip d'escorts en Thaïlande). Dans la même logique que dans The Mandolorian (lui-même inspiré de Baby Cart, lui-même inspiré de Lone Wolf & Cub), le maître jedi fait office de garde du corps un peu largué par les événements, loin du général Kenobi de la Guerre des Clones. Il passe son temps à fuir, peine à utiliser la Force, commet des gaffes, et provoque l'empathie du spectateur attaché au personnage depuis des décennies.

     Obi-wan Kenobi est donc une série résolument mature, et incroyablement violente, mais non exempte de défauts. Les scènes d'actions sont d'une platitude absolue, la photo souvent bien trop sombre, et le casting repose essentiellement sur le talent d'Ewan Mc Gregor. Mais surtout, chose surprenante, vu la note d'intention consistant à faire de Kenobi un anti-héros : elle affiche un fan-service un peu trop appuyé.

     A partir d'ici, je me vois contraint de spoiler un peu. L'exploitation du personnage de Leïa peut se comprendre. Après tout, nous ignorions jusque-là comment elle pouvait connaître un ermite en exil sur une planète désertique. Ce d'autant plus que l'actrice est parfaite, et que son jeu s'inscrit dans la continuité de celui de Carrie Fisher. Là où le bât blesse, c'est quand Darth Vader nous apparaît dès le troisième épisode pour un duel infernal (au sens propre) après seulement quelques plans d'introduction. Certes, la série ne compte que six épisodes. Certes, Vader est plus effrayant que jamais. Certes, sa voix est assurée par le légendaire James Earl Jones, voix originale du seigneur Sith depuis 1977. Mais il apparaît un peu comme un cheveu sur la soupe (dsl pour toutes ces expressions désuètes). En outre, comment justifier un Kenobi à ce point dominé, alors qu'il tiendra en respect Vader dix ans plus tard dans l'Étoile Noire ? Par ailleurs, celui-ci lui faisait remarquer que lors de leur dernière rencontre, il était l'élève et Kenobi le maître, ce qui n'est visiblement pas le cas...

     Bref, Obi-wan Kenobi excelle en relatant le chemin de croix et la déchéance - psychologique et physique - d'un archétype de "vieux sage" qui dut affronter ses propres démons avant de former Luke Skywalker. La série nous rappelle ainsi que nous sommes alors à l'apogée de la puissance de l'Empire, dix ans après sa proclamation et dix ans avant sa chute. Le sentiment d'oppression et de fuite en avant est bien là, la tension est palpable, mais la série pêche toutefois par quelques facilités et un manque d'aptitude au grand spectacle. Tout cela sonne un peu comme un fan-made, là où The Mandalorian ressemblait parfois à un long métrage. Encore trois épisodes où, quoi qu'il arrive, on sait d'ores et déjà que Kenobi, Leïa et Darh Vader survivront, mais on ignore encore comment.

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Obi-wan Kenobi - épisode un et deux : la critique

28 Mai 2022, 00:00am

Publié par Norrin Radd

Obi-wan Kenobi - épisode un et deux : la critique

Alors, c'est bien ou pas ?

     Et c'est parti pour la nouvelle nouvelle nouvelle série Star Wars, avec ces deux premiers épisodes livrés simultanément. Commençons par les sujets qui fâchent. Comme le laissait craindre le trailer, les inquisiteurs font davantage penser à un concours de cosplay qu'aux terribles chasseurs de jedis de l'Empire. Pour ne rien arranger, le jeu de Moses Ingram, la "Troisième Sœur", apparaît vite... disons embarrassant (elle a avoué ne rien connaître à l'univers Star Wars, et ne trouve jamais le ton juste). Ensuite, certaines scènes sont désespérément cheaps, notamment la poursuite dans les bois (où les acteurs courent au ralenti pour ne pas rattraper une petite fille), qui nous évoque ce grand moment que fut la poursuite à scooters de The Book of Boba Fett.

C'est nul alors ?

     En mettant de côté ces petits désagréments, après deux épisodes, la série apparaît plutôt plaisante. D'abord, ça fait toujours plaisir de retrouver Ewan Mc Gregor. Tenir un rôle sur vingt-trois ans, pour "passer le relais" à un acteur déjà mort lorsqu'il a commencé à incarner son rôle, n'est pas si courant. Ce d'autant plus que Mc Gregor (51 ans) fait évoluer son jeu, et le jeune padawan transparent de La Menace Fantôme ressemble aujourd'hui de plus en plus au Alec Guiness (63 ans) d'Un Nouvel Espoir. A la manière de Robert Niro singeant Marlon Brando dans Le Parrain II, il modifie sa voix, se rapproche de l'attitude un peu désabusée, nonchalante du vieux Kenobi reclus dans le désert.

     Par ailleurs, le maître jedi - et c'est là toute l'audace de la série - est davantage présenté comme un déserteur fatigué et aigri que comme un vaillant chevalier attendant son heure. Il vit en ermite, pour ne pas dire en vagabond (un jawa l'interroge sur son hygiène !), et refuse son aide à tout le monde. L'antipathie de l'oncle Owen envers Kenobi prend alors tout son sens, quand ce dernier apparaît comme un vieux fanatique obsédé par sa mission.

Star Wars et l'art du "bouche-trous"

     A l'image des autres productions Star Wars, les trous narratifs sont ainsi comblés et nous comprenons mieux pourquoi Leïa tient tant à demander l'aide de Kenobi dans Un Nouvel Espoir, alors qu'il est censé être mort et que personne ne sait qu'il se trouve sur Tatooine. Globalement, l'intrigue tient la route, et nous démontre que l'exil de Kenobi ne se limita pas à du camping dans le désert. Sans spoiler, l'aventure se délocalise rapidement pour devenir une sorte de Prix du Danger inscrit dans le Star Wars Universe (une chasse à l'homme en milieu urbain, pour les plus jeunes). Un concept excitant, surtout dans la mesure où Kenobi forme un duo improbable avec un personnage inattendu. Mais je n'en dirai pas plus. Toujours est-il que le ressort humoristique fonctionne parfaitement, grâce à la complicité des deux comédiens.

Le retour du jedi

     De plus, la série joue avec nos nerfs en retardant l'instant fatal où Kenobi doit utiliser la Force et son sabre-laser, point de non-retour prouvant sa nature de jedi. Un autre pari audacieux car, après tout, il s'agit-là de ce que le fan moyen attend depuis longtemps. A ce niveau, Obi-wan Kenobi évite le piège du fan-serviceEn outre, Obi-wan surprend également avec quelques scenes assez violentes, entre mutilations et pendaisons, là où on s'attendait à un programme gentillet.

     La série est-elle une réussite ? A ce stade, il est un peu tôt pour le dire. L'erreur du casting de la némésis de Kenobi lui nuit grandement, mais rappelons que Darth Vader est au programme et qu'elle n'est sans doute pas destinée à perdurer. Dans tous les cas, la série se hisse au-dessus de ce que j'en attendais.

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Ms. Marvel - le trailer

15 Mars 2022, 01:00am

Publié par Norrin Radd

Ms. Marvel - le trailer

     Et si vous ne savez pas ce que c'est, ci-dessous le lien vers mes critiques du comic-book.

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