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L'Attaque des Titans T.1
L'Attaque des Titans T.1
- Type : manga
- Genre : shonen
- Scénario : Hajime
- Dessin : Hajime
- Traduction : Sylvain CHOLLET
- Éditeur : Pika
- Collection : Pika Seinen
- Date de parution : 26/06/2013
- Date de première parution (vo) : 2010
- Format : souple / noir & blanc + jaquette couleurs
- Dimensions : 120 X 180 mm
- Nombre de pages : 192
- Prix : 6,95 €
- ISBN : 978-2-8116-1169-9
Résumé :
Il y a plus d’un siècle de cela, les Hommes vivaient en paix. Mais, un jour l’Humanité a presque été entièrement décimée par des êtres gigantesques, les Titans. Personne ne sait d’où ils viennent ! Une seule chose est sûre, ils semblent animés par un unique but : dévorer les humains, un par un !
Depuis, les derniers rescapés ont bâti une place forte, une cité cernée de hautes murailles au sein de laquelle vivent aujourd’hui leurs descendants. Ignorant tout du monde extérieur, ils se pensent au moins à l’abri des Titans ! Mais leurs vies basculent le jour où surgit un Titan démesuré…
Critique :
Je n’aurai pas résisté longtemps : le visionnage de la bande-annonce de l’adaptation de L’Attaque des Titans m’aura poussé à lire le premier tome du manga. Réaction à chaud…
LADT a le mérite d’offrir un angle d’approche original sur une idée ultra-rabattue en science-fiction : le repli d’un groupe de survivants derrière une enceinte censée être infranchissable (récemment exploitée dans The Walking Dead, voire Game of Thrones). Mais point de zombis cette fois, la menace vient donc d’une horde de Titans dont on ne sait pas grand chose.
Ainsi, l’auteur semble avoir conscience qu’un postulat aussi simple doit être sublimé par des trouvailles un peu démentes et, outre l’idée des Titans spectaculaires empruntée à la mythologie grecque et au tableau de Goya, ou bien leur aspect surréaliste, il nous sort de son chapeau une « manœuvre tridimensionnelle » grâce à laquelle les commandos d’humains chargés de lutter contre les Titans peuvent accomplir des acrobaties aériennes pendus à des grappins dans une parfaite synchronisation…
Mais toutes ces idées un peu barrées ne suffiraient pas à faire sortir LADT du lot si l’auteur ne démontrait pas une parfaite maîtrise de sa narration. J’en veux pour exemple l’introduction où il a l’excellente idée, après avoir ouvert son histoire sur une scène d’assaut menée par une patrouille contre un Titan, de refuser le triomphalisme pour poser une ambiance fataliste et désespérée avec le retour des « héros » dans un état lamentable. En quelques pages, le ton est donné.
Sur la forme, le manga affiche un graphisme tout à fait surprenant, qui en aura sûrement rebuté plus d’un (moi le premier). Le trait est assez « enfantin », les proportions ne sont pas respectées, la musculature et la dentition des Titans ne correspondent pas à l’anatomie humaine, la perspective est parfois originale… Mais tout cela ressemble davantage à un parti pris qu’à une incompétence artistique, comme si l’artiste souhaitait créer un contraste entre la violence de son univers et son apparence naïve, le résultat s’avérant beaucoup plus déstabilisant qu’un parti pris réaliste…
LADT est actuellement l’une des meilleures ventes mangas, que ce soit en France ou au Japon. Comme quoi, les bonnes histoires sont universelles.
L'Attaque des Titans - Le film live
L'Attaque des Titans, c'est pour moi un peu comme One Piece : LE manga qu'il faut avoir lu et dont tout le monde dit du bien, mais que je n'ai jamais lu.
L'histoire, donc, si j'ai bien compris, concerne les attaques récurrentes de titans cannibales, sans doute inspirés du Saturne de Goya (le peintre, pas la chanteuse), dont l'un plus grand que les autres semble écorché vif et "vapote", sur une région fortifiée où les survivants ont développé des techniques de combat pour se protéger.
Le film sera en deux parties, programmées au Japon pour le 1er août et le 19 septembre 2015. J'ignore s'il sortira en France... Et comme les Nippons ne font rien à moitié certaines salles équipées permettront aux spectateurs de vivre une expérience unique avec des sièges mobiles et de l'air projeté en pleine tronche, ce qui est toujours agréable quand on regarde un film, un peu comme dans les cinémas à la clim' mal réglée. A ma connaissance, ce type de salle est très rare en France, mais on en trouve une au Futuroscope en Poitou-Charentes.
En tout cas, les bandes-annonces sont assez impressionnantes...
Saint Seiya - Épisode G réédité
Le sublime Saint Seiya - Épisode G vient de ressortir chez Panini, ce qui paraît une bonne idée étant la faible qualité de la précédente édition. L'objet regroupe les deux premiers volumes, et pour ce que j'ai pu en voir la qualité du papier semble cette fois un peu meilleure.
Le gros problème de ce manga réside en fait dans sa forme : contraste sombre, taille des planches et pliures ne rendent en effet pas hommage au magnifique travail de l'artiste.
Sur le fond inutile de reproduire ma critique de l'époque, c'est du Saint Seiya pur jus mais un cran au-dessus avec toujours plus de romantisme, d'androgynie, de sacrifices et surtout avec des combats dantesques entre des Chevaliers d'Or révélant leur pleine puissance contre les Titans.
Illustration © Masami Kurumada / Megumu Okada (Akitashoten Japan).
Saint Seiya - The Lost Canvas - Chronicles - La Légende d'Hadès T.1
Saint Seiya
The Lost Canvas
Chronicles
La Légende d'Hadès
Tome 1
- Type : manga
- Genre : shonen
- Scénario : Masami KURUMADA
- Dessin : Shiori TESHIROGI
- Traduction : Pierre GINER
- Éditeur : Kurokawa
- Collection : Shonen
- Date de parution : 07/05/2013
- Format : souple / noir & blanc + jaquette couleurs
- Dimensions : 115 X 177 mm
- Nombre de pages : 208
- Prix : 6,80 €
- ISBN : 978-2-351-42780-4
Résumé éditeur
Albafica, Chevalier des Poissons doit affronter son passé afin de se libérer de la terrible malédiction du sang empoisonné des Poissons. Le Grand Pope décide de l'envoyer en mission sur l'île des docteurs où vit un médecin capable de soigner toutes les maladies. Mais cette île renferme aussi une énorme puissance maléfique prête à déferler sur le Monde...
Ce premier volume vous emmènera au plus profond des souvenirs du Chevalier des Poissons !!
Critique
Découvert à l’occasion d’une brocante, Lost Canvas Chronicles s’avère une excellente surprise. Ce spin-off à la saga Saint Seiya s’intéresse aux Chevaliers d’Or d’Athéna, à l’image des non moins excellents Épisodes G où ces derniers affrontaient les Titans. Cette fois, nous partons à la découverte de leurs origines en commençant, curieusement, par le dernier chevalier de l’ordre zodiacal en la personne d’Albafica de la Maison des Poissons.
Souvenez-vous : lors de la bataille du Sanctuaire, dans la série animée, « Seyar » (prénom francisé de Seiya) parvenait en piteux état jusqu'à la dernière maison, celle des Poissons, dont le chevalier-gardien n’avait même pas à se battre car le parfum des roses dont était tapissé le sol de son repaire achevait de terrasser le pauvre Chevalier de Pégase. L’histoire de ce Chevalier d’Or, qui nous apparaissait alors comme maléfique mais qui pensait protéger Athéna, nous est donc ici contée.
Sur mission du Grand Pope, Albafica est amené à enquêter sur une île grecque où officie un guérisseur, qui nous fera beaucoup penser au Toki de Hokuto No Ken. L’accent est mis sur deux éléments du personnage, thèmes classiques de la pop-culture japonaise par ailleurs : son androgénie, et la dangerosité de son sang contaminé lui interdisant tout contact physique (cf. Basilisk, Ninja Scroll…).
On retrouve ainsi la recette gagnante de Saint Seiya : théâtralité, émotions exacerbées, mais aussi une ambiguïté sexuelle savamment cultivée, consciemment ou inconsciemment (« l’échange de sang » entre le maître et l’élève…).
Pour finir, un mot sur le dessin, situé dans cette continuité de "modernisation" d'un manga qui, au départ, affichait un trait assez basique et enfantin. C'est beau, fin, stylé, émouvant, puissant, parfaitement adapté à l'atmosphère épique et romantique de Saint Seiya. Bref, je le répète : une excellente surprise développant une saga si riche en thèmes et personnages qu'elle n'a pas fini d'être exploitée. Et c'est tant mieux.
Critique liée
Illustration © Masami Kurudama / Shiori Teshirogi (Akitashoten Japan). Tous droits réservés.