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Balades Cosmiques

mangas

Métal Hurlant - Le retour !

14 Juin 2020, 00:00am

Publié par Norrin Radd

Métal Hurlant - Le retour !

     The future is now ! Le mythique magazine Métal Hurlant annonce son retour. Ça n'est pas pour tout de suite mais pour 2021, sous la houlette de Vincent Bernière et des Humanoïdes Associés. On nous annonce un format mook, à la mode en ce moment, et un tirage de 30 000 à 40 000 ex., ce qui paraît énorme. Un long article du Figaro est en ligne.

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Persona 5 Royal - Le test

17 Mars 2020, 02:00am

Publié par Norrin Radd

Persona 5 Royal - Le test

     Allez, on continue à se changer les idées avec ce test de Persona 5 sur PS4, remake d'un RPG nippon à l'excellente réputation qui n'avait qu'un seul défaut, celui de ne pas être sous-titré en français. Ce sera chose faite avec cette réédition, dite "royal", à paraître le 31 mars si tout va bien. Par ailleurs, cette version augmentée est quasiment une refonte totale du jeu d'origine paru il y a trois ans. Mais ça parle de quoi, au fait ? Diffile à dire, mais ne vous attendez pas à un RPG classique à base de chevaliers et de magiciens, dans cette adaptation d'un manga atypique en monde ouvert situé à Tokyo, de nos jours.

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Akira is back !

7 Juin 2019, 01:00am

Publié par Norrin Radd

Akira is back !

     Bon ça n'est pas tellement une nouveauté, mais depuis 2016 Glénat poursuit la réédition d'Akira, en format original, nouvelle traduction, respect des onomatopées... Le tout supervisé par M. Otomo lui-même. Le tout tient sur 6 volumes, avec des couvertures couleurs (l'intérieur est, bien sûr, en noir et blanc). C'est l'occasion de constater que le célèbre et sublime anime ne correspond pas tout à fait, condensé de l'intrigue oblige, à l'énorme pavé de l'auteur. Chaque tome vous en coûtera une quinzaine d'euros.

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Alita - Battle Angel - La critique

22 Février 2019, 02:00am

Publié par Norrin Radd

Megaman ? Meuh non, Gally !

Megaman ? Meuh non, Gally !

     Alita - Battle Angel, c'est un peu l'Arlésienne de James Cameron. Longtemps envisagée par le réalisateur de Terminator, l'adaptation de GunnM avait même trouvé sa tête d'affiche en la personne de Jessica Alba, alors au sommet de sa gloire grâce à la série Alias. Remis aux calendes grecques, le projet a finalement trouvé son aboutissement sous la houlette de Robert Rodriguez, sous l’œil attentif de Cameron.

     Après s’être essayé aux comics, le réalisateur de Sin City s'oriente donc vers les mangas en transposant l'un des fleurons de la SF cyberpunk nippone, et pas des moindres. Évacuons tout de suite le sujet qui fâche : les yeux globuleux de Gally (alias Alita en version US) qui nous avaient tant surpris dans le trailer s'oublient au bout de dix secondes. Ça passe tout seul, pour ainsi dire. Mieux : ils accentuent l’expressivité du jeu de Rosa Salazar, aussi touchante et attachante que son homologue de papier. Ensuite, sans surprise, la fidélité est au rendez-vous. L'exposition, forcément condensée, rend plutôt bien l'univers du manga. Rodriguez applique avec la même rigueur la méthode Sin City en restant fidèle à l'oeuvre originale, sans jamais trop s'éloigner de son fil directeur. Le scénario de GunnM étant exceptionnel, c'est plutôt une bonne nouvelle. Le réalisateur ne se croit pas plus malin que l'artiste qu'il adapte, et au final l'humilité de la démarche s’avère payante. On retrouve la même histoire, les mêmes personnages et les mêmes scènes en ressentant la même intensité qu'à la découverte de cet univers aussi violent qu’émouvant, qui dans les années quatre-vingt dix détonnait dans un paysage dominé par les BD et les comics.

     Mais surtout, Rodriguez a compris l'essentiel. Derrière son hyper-violence, GunnM raconte avant tout l'histoire d'une fille adoptée qui devient femme. Entre crises d'ado, amourettes et déceptions, il n'oublie jamais de s'attarder sur son héroïne et ne commet pas l'erreur de tout miser sur les bastons et les effets numériques. Par ailleurs, on peut noter qu'une grande part est laissée aux effets en prises réelles, avec des cyborgs manifestement créés "en dur" et des prothèses portées par les comédiens, à l'ancienne, ce dont on ne se plaindra pas. Les scènes d'action, parlons-en : ça n'étonnera personne, pour qui connaît la filmographie du desperado mexicain, mais elles balayent tout sur leur passage. On assiste à de la japanime en live, prouesse encore impossible il y a quelques années. Une grande place est accordée au Motorball, qui rend ridicule le Rollerball de John Mc Tiernan (quoi que, à la réflexion, il l'était déjà à l’époque).

     Forcément, le film ne relate pas toute la saga de GunnM, qui tient sur neuf tome sans compter la suite, Last Order. Mais encore une fois, il relate l'essentiel, soit le passage accéléré du stade de l'adolescence à l'âge adulte, et s’arrête là où la vie de femme de Gally débute. Mais rassurons-nous, il y a fort à parier que le succès du film entraîne une suite, présagée par la conclusion, et largement validée !

 

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Nicky Larson et le Parfum de Cupidon - La critique

11 Février 2019, 01:00am

Publié par Norrin Radd

La vengeance s'appelle Nicky.

La vengeance s'appelle Nicky.

     Celui-ci, on peut dire que tout le monde le guettait au tournant. Il faut dire que l’annonce d’une adaptation de City Hunter par Philippe Lachaud (Babysitting, Alibi.com) avait de quoi surprendre. Pourtant, à bien y réfléchir, il fallait bien s’attendre un jour à ce que la génération biberonnée au Club Dorothée se mette en tête de s’accaparer, parvenue à l’âge adulte, les dessins animés ayant bercé son enfance. On avait bien entendu parler d’un Albator et d’un Cobra mais, pour l’instant, du côté français, rien ne laissait poindre le bout de son nez.

 

     Et donc voilà, c’est fait. Quelqu’un aura osé faire le premier pas, et au passage prendre les premières balles. Lachaud, humoriste ayant réalisé ses premiers sketchs avec un caméscope et des potes dans son jardin, issu de la dernière génération labellisée "humour Canal", juste avant la Grande Chute de la chaîne (mais ceci est une autre histoire), a réussi le tour de force de récupérer les droits de l’œuvre (les Japonais étant généralement frileux sur la question, surtout envers l’étranger) pour en faire un film. Son film.

 

     Le projet était plutôt casse-gueule, l’humour nippon étant assez particulier, et celui des animes n’étant pas forcément fait pour le « live » (on se souviendra tristement de l’adaptation avec Jacky Chan). Fort logiquement, au grand dam des fans du manga, il a donc dû adapter son matériau de base en le transposant géographiquement dans l'hexagone et en le mixant à son propre humour, très populaire, assez en-dessous de la ceinture (d’aucuns diront beauf). Finalement cohérent avec celui de City Hunter.

 

     Bref, ça donne quoi au final ? Commençons par les sujets qui fâchent. On a souvent l’impression de voir des gamins jouant à Nicky Larson dans leur cour d’école, les répliques ne sont pas toujours bien écrites et bien jouées. Pour le reste, eh bien... Il faut le reconnaître, on a globalement le sentiment de regarder un épisode du dessin-animé. Ni pire, ni meilleur. Lachaud a compris le secret d'une comédie réussie en rythmant son métrage avec un gag toutes les cinq secondes. C’est forcément inégal, souvent graveleux (et il n'y va pas avec le dos de la cuillère, entre pénis, seins et fesses en full frontal), mais jamais hors-sujet. On retrouve l’essentiel du cahier des charges City Hunter, et le réalisateur ne commet pas l’erreur de tout miser sur le second degré en mettant parfois l'accent sur les talents uniques de Larson pour le tir et la baston, et en accordant au métrage quelques instants d’émotion pure qui font mouche.

 

     Il serait donc malhonnête de crier à la trahison, à l’hérésie tant l’ensemble sent la sincérité et le respect de l’œuvre originale. Alors oui, Lachaud ne ressemble pas à Nicky Larson. Certes, l’intrigue ne casse pas des briques. D'accord, l’humour ne vole pas toujours haut. OK, le réalisateur a tendance à vampiriser un univers avec le sien. Pourtant, malgré ses maladresses, le film fonctionne grâce à la bonne volonté de ses protagonistes. On en revient à sa sincérité incontestable, véritable carburant de l'entreprise. Les personnages sont attachants (mention spéciale pour Laura), la liaison contrariée entre le détective et son associée est réussie, les scènes d’action démontrent une volonté d'originalité et relèvent parfois de l’expérimental, les clins d’œil installent une connivence avec la génération visée...

 

     Pour aller au bout de mon ressenti, allez soyons fou, Nicky Larson s'impose comme un divertissement qui touche juste, et dans la fidélité de son traitement le détective pervers m'aura m’aura semblé mieux servi qu’Astérix et Obélix au cinéma. Il est déjà question pour la suite d'un crossover avec Cat's Eye, on attend ça avec impatience.

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