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Balades Cosmiques

litterature

Sorceleur - Le timbre

20 Septembre 2016, 00:00am

Publié par Norrin Radd

Sorceleur - Le timbre

Et oui encore un article sur le Sorceleur, c'est comme ça. Mais la nouvelle a son importance : la saga du Sorceleur connait un tel succès en Pologne, où ses chiffes de vente sont supérieurs à ceux des livres de Stephen King, pour vous donner une idée, qu'un timbre à l’effigie du Sorceleur y est désormais disponible. Tout cela pour dire que le Sorceleur, c'est un peu l'Astérix polonais...

Le timbre n'est vendu qu'en Pologne et il est limité à 180 000 exemplaires, inutile de se précipiter.

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Sorceleur - Les Origines

14 Septembre 2016, 01:00am

Publié par Norrin Radd

Sorceleur - Les Origines

Et oui encore le Sorceleur : ça sort le 21 septembre à l'occasion des 30 ans du personnage, ça fait 888 pages, ça coûte 40€ et ça regroupe :

  • Une préface de Stéphane Marsan.
  • Les trois premières aventures de Geralt, dans l’ordre chronologique : Le Dernier Vœu, L’Épée de la Providence et La Saison des Orages.
  • Des artworks officiels issus des jeux vidéo The Witcher.
  • Des illustrations inédites d’Alejandro Colucci.

L'occasion de revoir en chair et en os le stoïque Geralt et la caractérielle Yennefer avec de superbes illustrations.

Tous les détails ici et plus d'images sur l'album Facebook.

Sorceleur - Les Origines

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Le Trône de Fer - La Maquette

3 Septembre 2016, 01:00am

Publié par Norrin Radd

Le Trône de Fer - La Maquette

Oui, ils l'ont fait. Elle n'est pas en allumettes mais en tiges de métal : la maquette du Trône de Fer, à la façon de l'illustration magistrale de Marc Simonetti.

Le Trône de Fer - La Maquette

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Sorceleur T.1 - Le Dernier Voeu

5 Juillet 2016, 00:00am

Publié par Norrin Radd

Sorceleur T.1 - Le Dernier Voeu

Sorceleur

Tome 1

Le Dernier Voeu

  • Type : nouvelles
  • Genre : fantasy
  • Auteur : Andrzej SAPKOWSKI
  • Traducteur : Laurence DYÈVRE
  • Éditeur : Milady
  • Collection : Gaming
  • Date de parution : 22/04/2011
  • Date de première parution (France) : 17/01/2008
  • Date de parution originale (Pologne) : 1993
  • Format : poche/broché/couverture souple
  • Dimensions : 177 X 110 mm
  • Nombre de pages : 384
  • Prix : 7,10 €
  • ISBN : 3391891980906

Résumé éditeur

     Geralt de Riv est un homme inquiétant, un mutant devenu le parfait assassin grâce à la magie et à un long entraînement. En ces temps obscurs, ogres, goules et vampires pullulent, et les magiciens sont des manipulateurs experts. Contre ces menaces, il faut un tueur à gages à la hauteur, et Geralt est plus qu’un guerrier ou un mage. C’est un sorceleur.
     Au cours de ses aventures, il rencontrera une magicienne capricieuse aux charmes vénéneux, un troubadour paillard au grand cœur… et, au terme de sa quête, peut-être réalisera-t-il son dernier vœu : retrouver son humanité perdue.

Critique

     Si vous êtes un "gamer", vous avez sans doute déjà pris les commandes du "Witcher" sur votre écran. Cette série de trois jeux vidéos (plus les extensions), dont le dernier fut unanimement salué comme un chef-d'œuvre artistique et technique, est en fait tirée d'une saga littéraire polonaise où Geralt de Riv, un "sorceleur" ("le terme "witcher" étant un dérivé masculin de "witch", "sorcière"), albinos mi-sorcier mi-druide, loue ses services au gré de ses pérégrinations dans un monde d'inspiration médiévale... Non sans évoquer d'autres personnages littéraires, notamment le puritain Solomon Kane de Robert Howard ou Vampire Hunter D (l'alcool en plus et la chasteté en moins), avec qui il partage une personnalité solitaire, taciturne et un sens de l'honneur tout particulier malgré son statut de tueur de monstres à gages.

     Les premiers livres mettant en scène Geralt se présentent sous la forme d'une suite de nouvelles. La première d'entre elles, Le Dernier Voeu, est assez trompeuse et fait un peu peur - dans le mauvais sens du terme - car, destinée à exposer le personnage et son univers, elle s'avère d'une facture relativement classique et sérieuse. Le sorceleur y est engagé pour affronter et guérir, s'il en a la possibilité, une princesse transformée en strige et réfugiée dans un château, d'où elle ne sort que la nuit pour se nourrir (d'êtres humains, s'entend). C'est l'occasion de se familiariser avec le statut de paria des sorceleurs, rejetés partout où ils se rendent, et avec leurs méthodes basées sur l'utilisation de signes magiques et d'herbes destinées à augmenter leurs capacités. La seconde nouvelle, intercalée entre les autres histoires fera ensuite office de leitmotiv pour enchaîner les intrigues sous forme de flash-backs où nous faisons la connaissance des personnages prochainement récurrents de cet univers.

     La suite devient plus originale car les intentions de l'auteur se concrétisent avec des trouvailles et des personnages toujours plus improbables, des situations souvent drôles et cocasses parées d'un humour décalé typique des pays de l'est. Pourtant, derrière la blague se profile une approche davantage sophistiquée qu'il n'y paraît de Geralt de Riv, un anti-héros plus complexe qu'un fanatique massacrant à vue tout ce qui ressemble de près ou de loin à un monstre, prenant parfois même leur partie et limitant autant que possible les pertes de vies, humaines ou inhumaines.

     L'influence de Robert Howard se fait sentir à chaque page, et Andrzej Sapkowski a bien retenu ses leçons : des introductions ne tardant pas à entrer dans le vif du sujet, des personnages forts et ambigus, quand le "gentil" du début devient le "méchant" à la fin et inversement, des retournements de situation, des dilemmes moraux et, bien sûr, le tout saupoudré de bastons et d'un peu d'érotisme soft. Mais son influence ne s'arrête pas là et les allusions aux contes pour enfants comme La Belle et la Bête, Blanche Neige ou Cendrillon, et même à la mythologie sont constantes dans un univers inscrit dans le genre de la dark fantasy.

Une excellente surprise, donc, pour peu que l'on ne se limite pas à la monotone austérité de la première nouvelle. Sorceleur possède cette atmosphère assez étrange typique des auteurs des pays de l'est, un peu comme Stalker, dans un autre registre, où l'on parle peu et où l'on agit, où l'humour permet de survivre dans un monde déprimant et hostile... Ce premier tome donne envie de lire la suite, de jouer aux jeux vidéos, de voir la série TV, lire les BD (l'univers étendu de Witcher est assez impressionnant), d'explorer davantage ce monde et ses personnages charismatiques, sexys et drôles. La marque des grandes oeuvres.

Critiques liées

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RIP Maurice Dantec

27 Juin 2016, 00:00am

Publié par Norrin Radd

RIP Maurice Dantec

"C'est en s'attaquant aux racines du mal que l'humanité aurait peut-être un jour la possibilité de se libérer de ses chaînes."

Maurice Georges Dantec, Les Racines du Mal (1995)

 

On le savait gravement malade depuis quelque temps, Maurice Dantec vient de décéder d'une crise cardiaque.

Adulé ou détesté, auteur à la personnalité parfois paradoxale, pionnier du mouvement cyberpunk dans l'hexagone, "classé à Droite", voire à son extrémité, catholique convaincu très critique envers l'Islam, volontiers provocateur, verbalement violent mais connu pour sa gentillesse dans la vie, le profil atypique de Maurice Dantec n'aura laissé personne indifférent dans le petit milieu de la SF française où il fit l'effet d'une bombe atomique dans les années 90 en semblant devancer tous le monde de plusieurs décennies.

Auteur de La Sirène Rouge, Les Racines du Mal, Babylon Babies, Cosmos Incorporated, Grande Junction et j'en passe, autant de romans fascinants et vertigineux alliant le fond et la forme à une profondeur et une efficacité rarement vus dans la littérature de genre française, l'auteur s'était un peu "grillé" dans le métier à travers ses déclarations provocatrices sur l'implosion de l'Europe et les guerres de religions à venir (notons que l'actualité aura tendance à lui donner raison à titre posthume).

Sans doute lassé par une controverse extrêmement violente et souvent injuste, il se sera fait oublier un temps avant que l'on entende de nouveau parler de lui à l'occasion d'un procès contre son ancien éditeur.

Je ne saurais trop vous conseiller de lire ou relire ses livres, en évitant les films adaptés de son oeuvre.

Critique liée :

Comme le fantôme d'un jazzman dans la station Mir en déroute

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