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Balades Cosmiques

litterature

Solomon Kane - Le jeu de plateau

14 Juin 2018, 00:00am

Publié par Norrin Radd

Solomon Kane - Le jeu de plateau

     Après des mois de teasing, voici donc lancée la campagne Kickstarter de Solomon Kane sur le modèle de Conan, Mythic Battles - Pantheon et Joan of Arc. Pour les deux du fond qui ne suivent pas, Solomon Kane est une création de Robert Howard, et l'exact inverse de Conan : à savoir un puritain austère et chaste. Pour en savoir plus, je vous renvoie à cette formidable critique rédigée par une personne de ma connaissance. Passons les détails, vous connaissez la chanson et tout est sur la page du projet.

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La Légende de Hawkmoon - La critique

3 Mai 2018, 00:00am

Publié par Norrin Radd

La Légende de Hawkmoon - La critique

La Légende de Hawkmoon

Intégrale 1

  • Type : roman
  • Genre : science-fiction/fantasy
  • Auteur : Michael MOORCOCK
  • Traducteur : Jean-Luc FROMENTAL
  • Éditeur : Pocket
  • Collection : Science-fiction/Fantasy
  • Date de parution : 15/05/2015
  • Date de première parution en France : 01/04/1973
  • Date de parution originale : 1978
  • Format : poche/broché/couverture souple
  • Dimensions : 185 X 130 mm
  • Nombre de pages : 768
  • Prix :  13,90 €
  • ISBN : 978-2-266-24554-8

Résumé éditeur

 

     Notre monde n'est plus. Le Tragique Millénaire l'a emporté. Quelques ducs se sont partagés la France, retombée dans un Moyen Âge contaminé d'artefacts technologiques et de mutations monstrueuses.
     Depuis l'ouest, la Granbretanne étend son pouvoir, cruel et implacable, en s'appuyant sur sa science quasi démente. Bientôt, la Kamarg sera un îlot de résistance, esseulé face au Ténébreux Empire, protégé par les seules troupes du comte Airain, habile stratège et redoutable mercenaire.

     L'Histoire cherche encore son point d'équilibre et c'est sur les épaules enchaînées de Dorian Hawkmoon, duc de Köln déchu, qu'il repose...


 

Critique
 

     Imaginez une histoire un peu (voire complètement) dingue écrite par un auteur en plein mauvais trip, fiévreux, motivé par un sentiment d’oppression, harcelé par des cauchemars. Une histoire située dans un monde post-apocalyptique dont on ne sait pas très bien s’il s’agit du nôtre, peut-être victime d’une guerre nucléaire. Un univers où la civilisation a régressé à un stade médiéval pour certaines, ou proches de la révolution industrielle pour d’autres. Des royaumes où la Camargue devient la « Kamarg », paisible contrée gardée par des chevaliers montés sur des flamands roses mutants, et où la Grande Bretagne est l’Empire de « Granbretanne », avec pour capitale une « Londra » au fog verdâtre et à la Tamise rouge sang, peuplée de psychopathes aux loisirs cruels, de gardes impériaux à masque de cochon ou de mante religieuse et de savants fous. Vous aurez alors une toute petite idée de ce qu’est Hawkmoon.

 

     Le premier tome débute de façon somme toute assez conventionnelle pour de la fantasy : le brave Comte Airain veille sur ses terres de Kamarg battues par le Mistral et foulées par les taureaux sauvages, quand le Baron Meliadus de Granbretanne s’invite lors d’une visite diplomatique afin de lui proposer une sorte d’entente cordiale avec l’Empire. Ce prologue sera l’événement déclencheur de toute la saga. Le premier chapitre s’intéresse ensuite au véritable héros de l’histoire en la personne de Dorian Hawkmoon. Sorte de Vercingétorix du futur qui, après s’être enrôlé dans l’armée impériale, s’est retourné contre elle en levant une rébellion, le jeune duc se retrouve incarcéré, résigné, dans l’attente de son supplice public. Mais le Baron Meliadus a un autre plan en tête le concernant...

 

     Avec Hawkmoon, Moorcock étend sa théorie de la Balance Cosmique à plusieurs époques, et même à différentes dimensions tout en développant son thème de prédilection via la description d’une civilisation impérialiste décadente, finalement pas si éloigné de l’œuvre de Robert Howard (dont Moorcock n’est pourtant pas un fervent admirateur). Les saines valeurs du Comte Airain et de la Kamarg contrastent ainsi avec les mœurs immorales en cours à Londra, où une sorcellerie démoniaque est à la source d’une technologie avancée qui justifie les plus immondes expérimentations. D'ailleurs, Hawmoon retrouve son esprit rebelle et indépendantiste lors d’une « mission d’infiltration » en terre camarguaise, dont l’air pur et les traditions ancestrales viennent laver son esprit de la souillure d’un court séjour dans la modernité de la Granbretanne, où il se résignait à sa condition d’esclave. De l’impitoyable Melniboné d’Elric à la folie malsaine de la Granbretanne, on peut dès lors se demander si tout le propos de l’auteur ne s’articule finalement pas autour d’une critique de son propre pays... (Rappelons que 1979, date de publication du roman, a vu Margaret Thatcher accéder à la fonction de Premier Ministre en Grande Bretagne, le début d'une nouvelle ère).

 

     Alors soyons honnêtes : Moorcock est peut-être un auteur souvent surévalué. Ses œuvres sont remplies de facilités (le retour d’Elric sur le trône, le navire survolant les terres, le voyage dans le Royaume des Ténèbres...) et qui plus est, pas toujours bien écrites (multiplication des mêmes mots d’une phrase à l’autre...), et il avoue lui-même avoir souvent produit une oeuvre alimentaire. Pourtant, Hawkmoon m’a paru plus passionnant qu’Elric, voire même fascinant de par sa nature extrême et jusqu’au-boutiste (le livre reste encore choquant aujourd’hui dans sa description des pratiques de la Granbretanne). Dans ses excès, dans son intrigue (on a franchement du mal à comprendre où il souhaite en venir) et dans son propos même. Le double niveau de lecture fonctionne à plein quand Hawkmoon aborde la question du libre-arbitre, lorsque son héros retrouve sa dignité en s’affranchissant de ses chaînes symbolisées par le joyau noir incrusté sur son front qui permet à ses maîtres de surveiller son environnement. On trouve là quelque chose de nietzschéen dans la façon dont il reprend son destin en mains, refusant d’être la marionnette de ses oppresseurs. Pour résumer : Hawkmoon est l’histoire d’un brave homme humilié, rabaissé. Quelque chose est mort en lui mais face à l’injustice, et en s’entourant de personnes saines, il va permettre au Champion Éternel qui sommeille en lui de s’éveiller pour changer le statu-quo. De là à trouver un écho dans notre société actuelle il n'y a qu'un pas...

 

PS : malheureusement, les éditions successives de Hawkmoon ne bénéficient pas d’illustrations à la hauteur de l’imagination de Moorcock (la plupart sont hideuses, n’ayons pas peur des mots). J’ai donc pris le parti d’illustrer la chronique avec le tome 1 de l’intégrale parue chez Pocket, regroupant les quatre premiers tomes de la saga.

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Conan Exiles - Le trailer de lancement

17 Avril 2018, 00:00am

Publié par Norrin Radd

Conan Exiles - Le trailer de lancement

     La plupart des MMORPG sont basés sur un concept tout bonnement génial : le joueur paye une version beta inachevée, puis travaille bénévolement en faisant remonter les bugs de jeu à l’éditeur. Avouez qu'il fallait y penser. Notez que cela n'est pas pire que le financement participatif, où vous payez un produit un an à l'avance (plus les retards) sans connaître sa qualité, et parfois même l'éditeur demande à l'acheteur de traquer gratuitement les coquilles dans un pdf prédisponible. Si, en plus, l'acheteur peut assurer la promo de la campagne sur les réseaux afin d'augmenter le nombre de contributeurs pour débloquer les paliers, c'est encore mieux. Bref, je communique ici-même plusieurs projets de ce type, dont certains valent vraiment la peine (ah, au fait : Orc Quest a enfin été livré), oublions donc cette réflexion d'ordre général qui n'a absolument rien à voir avec l'annonce de sortie de ce Conan Exiles.

     Le jeu vogue sur la mode tournant autour de l'oeuvre du génial Robert Howard, redécouverte depuis quelques années grâce à Patrice Louinet et Bragelonne. Vous n'y incarnerez pas Conan, ça serait trop facile, mais un personnage commençant l'aventure à poil (littéralement), après une crucifixion un peu douloureuse. A vous la charge de le faire survivre dans un monde hostile, puis de bâtir son propre royaume. Plus qu'un simple survival, le concept s'oriente donc aussi vers de la gestion/stratégie.

     Après quelques 14 mois de beta-test, les serveurs seront ouverts au grand public dès le 8 mai. Le jeu sera dispo sur PC, PS4 et XBox One. Pour la peine, un nouveau trailer est en ligne.

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Ça - Chapitre 2 - Le fan-film

9 Mars 2018, 01:00am

Publié par Norrin Radd

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Fahrenheit 451 - Le trailer

27 Février 2018, 01:00am

Publié par Norrin Radd

Fahrenheit 451 - Le trailer

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