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Balades Cosmiques

critiques bc (bd)

U.C.C. Dolores T.1 - La critique

22 Septembre 2019, 00:00am

Publié par Norrin Radd

U.C.C. Dolores T.1 - La critique

U.C.C. Dolorès

 

Tome 1

La Trace des Nouveaux Pionniers

 

 

  • Type : BD
  • Genre : space-opéra
  • Scénario & dessin : Didier TARQUIN
  • Éditeur : Glénat
  • Collection : Glénat BD
  • Date de parution : 09/01/2019
  • Format : couverture rigide / couleurs
  • Dimensions : 240 X 320 mm
  • Nombre de pages : 48
  • Prix : 13,90€
  • ISBN :  9782344017722

 

Résumé éditeur

 

     Quoi de mieux qu’un vaisseau spatial pour voler de ses propres ailes ?

     C’est un grand jour pour sœur Mony. À 18 ans, il est temps, pour cette orpheline recueillie à la porte du couvent des Nouveaux Pionniers, de quitter le nid et de trouver sa voie. Mais à peine propulsée dans le monde extérieur, voilà que la jeune fille découvre être l’héritière du UCC Dolorès, un croiseur de guerre de l’armée confédérée ayant appartenu au général Mc Monroe, de sinistre mémoire ! Incapable de manœuvrer un tel engin, la candide Mony se met en quête d’un pilote et « trouve » Kash, vétéran taciturne et désireux de changer de vie. Ensemble, ils prennent la direction de la Frontière aux commandes du Dolorès, un vaisseau au passé mystérieux !

 

     Pour son entrée au catalogue Glénat, Didier Tarquin nous régale en tant qu’auteur complet avec cette nouvelle série de SF où il repousse toujours plus loin les limites de son dessin virtuose et de sa maestria narrative. Une odyssée spatiale palpitante aux héros accrocheurs qui dynamite les codes du genre, évoquant aussi bien Star Wars que FireflyCowboy Bebop et Lanfeust des étoiles réunis !

 

Critique

 

     Voilà une très bonne surprise que ce U.C.C. Dolorès, sorti un peu de nulle part en début d'année. Le propos, s'il n'est pas follement original, nous embarque sans peine dès les premières pages à travers le parcours de Mony, une jeune nonne innocente balancée sans préparation hors de son couvent dans un monte futuriste ultra-violent. Très vite, on se retrouve dans un vaisseau spatial avec un équipage au complet, et donc en plein space-opéra. U.C.C. Dolorès s'inscrit dans la tradition de la "BD francophone à héroïne" (axé sur un personnage féminin, pas sur la drogue, hein...) telle La Quête de l'Oiseau du Temps, par exemple, dont on retrouve un peu le trait dans les sublimes dessins de Dider Tarquin, également scénariste. Une inspiration toute trouvée pour le jeu de rôle Metal Adventures, par exemple. Le prochain tome est annoncé pour novembre.

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Conan le Cimmérien - La critique

1 Juin 2018, 01:00am

Publié par Norrin Radd

Conan le Cimmérien - La critiqueConan le Cimmérien - La critique

Conan le Cimmérien

Tomes 1 & 2

La Reine de la Côte Noire / Le Colosse Noir

 

  • Type : bande dessinée
  • Genre : héroïc-fantasy
  • Scénarios : Jean-David MORVAN / Vincent BRUGEAS
  • D'après : Robert E. HOWARD
  • Dessins : Pierre ALARY / Ronan TOULHOAT
  • Éditeur : Glénat
  • Collection : Grafica
  • Date de parution : 02/05/2018
  • Format : album cartonné - couleurs
  • Dimensions : 240 X 320 mm
  • Nombre de pages : 64 / 72
  • Prix : 14,95€
  • ISBN : 9782344011966 / 9782344012475

 

Résumés éditeur

 

     De barbare à pirate, il n’y a qu’un pas.

     Poursuivi pour avoir tué un juge, Conan trouve refuge in extremis sur un navire marchand. Mais peu de temps après avoir appareillé, le Cimmérien et ses nouveaux compagnons doivent faire face à une menace : les pirates de la légendaire Bêlit, autoproclamée Reine de la Côte Noire ! Après un combat éprouvant, Conan fait sensation auprès de sa terrible adversaire qui ne tarde pas à tomber sous le charme. Elle voit en lui celui qu’elle a toujours attendu, le roi pirate qui mènera ses hommes à la gloire...

     Jean-David Morvan et Pierre Alary livrent une interprétation grand spectacle de La Reine de la Côte Noire, récit matriciel de Conan qui montre toutes les facettes du personnage et forme la synthèse de son essence mythologique.

*

     Un soldat meurt au combat. Un barbare vit pour la guerre.

     Établi dans la cité de Khoraja, Conan tente sa chance au service des mercenaires d’Amalric. Dans l’attente du combat, il mène une vie d’homme de troupe ordinaire, buvant et batifolant dans les tavernes. Le destin le rattrape un soir alors qu’il rencontre par hasard Yesmala, princesse et régente du royaume en personne. Elle aurait vu Conan en rêve : les dieux l’ont désigné comme le général qui doit mener ses armées contre les hordes démoniaques du sorcier Nathok. De simple soldat, Conan le barbare devient le seul espoir de tout un royaume.

     Les auteurs du remarqué Roy des Ribauds nous plongent dans une aventure noire et guerrière empreinte de sorcellerie. Le trait de Ronan Toulhoat y déploie toute sa démesure dans le gigantisme des architectures et l’épique des batailles.

 

Critique

 

     Conan n'en finit plus de s'imposer dans la culture populaire, preuve s'il en est de toute la puissance de l'oeuvre de Robert Howard déjà pressentie dans le film de John Milius. C'est une nouvelle incursion dans le monde de la BD que nous propose aujourd'hui Glénat, bien après les fameux comics de Roy Thomas et John Buscema (actuellement proposés en kiosque). Un format européen est ici au programme, avec pour particularité un changement d'auteurs à chaque nouvel album. L'ordre chronologique n'est pas forcément respecté, mais cela n'a jamais été un problème dans les aventures de Conan, présentées sous la forme de chroniques.

 

     Glénat ouvre ainsi le bal avec deux classiques : La Reine de la Côte Noire, et Le Colosse Noir, le tout supervisé par l’œil expert de Patrice Louinet, spécialiste et gardien de l'oeuvre howardienne. Sur le premier album, l'aspect "cartoonesque" peut un peu surprendre au début, mais dès les premières pages ça bondit, ça tabasse et sa massacre : pas de doute, l’esprit Conan est respecté. Il va de soi que l'oeuvre ne se limite pas à cet aspect bourrin auquel on l'a longtemps associée, et adapter Conan représente un numéro d’équilibriste où l'action s'accompagne d'un traitement soigné des personnages.

 

     Certes, aucun film, aucune BD ne remplacera la lecture de l'énorme oeuvre de Robert Howard (publiée chez Bragelonne), mais il s'agit sans doute d'une excellente porte d'entrée sur ce monument de l'héroïc-fantasy.

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Le Petit Prince - Hommages

23 Mai 2016, 00:00am

Publié par Norrin Radd

Le Petit Prince - Hommages

Le Petit Prince - Hommages

  • Type : bande-dessinée
  • Genre : conte
  • Scénario : collectif
  • Dessin : collectif
  • Éditeur : Glénat
  • Collection : Le Petit Prince
  • Date de parution : 25/05/2016
  • Format : cartonné / couleurs
  • Dimensions : 240 X 320 mm
  • Nombre de pages : 56
  • Prix : 14,50 €
  • ISBN : 978-2-7234-8477-0

Résumé éditeur :

Dessine-moi un Petit Prince...

Le Petit Prince, né sous la plume d’Antoine de Saint-Exupéry, est l’un des personnages de la littérature les plus reconnus à travers le monde. Son univers, infiniment graphique, a été maintes fois transposé à l’image – dernièrement dans le magnifique film d’animation de Mark Osborne –, et notamment en bande dessinée. Ce livre vous propose de retrouver une compilation des plus beaux hommages en cases et en bulles réalisés par quelques grands auteurs de la bande dessinée, toutes générations confondues : de Mœbius à Tebo, en passant par Griffo, Mathieu Bonhomme ou Makyo... Des interprétations sous forme d’histoires courtes de 2 à 4 pages, aussi réussies que variées, d’un personnage mythique de la littérature française et internationale.

Critique :

Je ne vous ferai pas l'offense de vous présenter Le Petit Prince, ce conte faussement naïf à la poésie mélancolique et bien plus profond qu'il n'y paraît, à classer aux côtés d'Alice au Pays des Merveilles ou Le Magicien d'Oz. Cet album est donc un hommage, comme son titre l'indique, à base de courtes histoires proposées par de grands noms de la BD où le Prince voyage de planète en planète accompagné de son ami le Renard et où chaque auteur s'évertue à renouer avec la drôle d'atmosphère absurde du livre de Saint-Exupéry.

Forcément, exercice de style oblige, le résultat est inégal et certains artistes se "contentent" de suivre le leitmotiv de la "visite de planètes" par le Petit Prince quand d'autres s'essayent à la philosophie. Cependant, une cohérence certaine se dégage de l'ensemble et aucune histoire ne s'écarte, malgré certains délires, de l'œuvre de Saint-Exupéry.

Ces sketches sont donc une prolongation du conte, teintés de la même candeur apparente parfois empreinte de réflexions sur la guerre, l'amitié, etc. sans égaler, bien sûr, le génie de Saint-Exupéry et se destinent, comme tout hommage, aux fans de l'œuvre originelle.

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L'Homme qui Tua Lucky Luke

9 Avril 2016, 00:00am

Publié par Norrin Radd

L'Homme qui Tua Lucky Luke

L'Homme qui Tua Lucky Luke

  • Type : bande-dessinée
  • Genre : western
  • Scénario : Matthieu BONHOMME
  • Dessin : Matthieu BONHOMME
  • Éditeur : Dargaud
  • Date de parution : 01/04/2016
  • Format : cartonné / couleurs
  • Dimensions : 235 X 310 mm
  • Nombre de pages : 64
  • Prix : 14,99 €
  • ISBN : 9782884713634

Résumé éditeur :

Par une nuit orageuse, Lucky Luke arrive dans la bourgade boueuse de Froggy Town. Comme dans de nombreuses villes de l'Ouest, une poignée d'hommes y poursuit le rêve fou de trouver de l'or. Luke souhaite y faire une halte rapide. Mais il ne peut refuser l'aide qui lui est demandée : retrouver l'or dérobé aux pauvres mineurs du coin la semaine précédente. Avec l'aide de Doc Wesnedsay, Lucky Luke mène une enquête dangereuse, car il est confronté à une fratrie impitoyable qui fait sa loi à Froggy Town, les Bone...

Critique :

Étrange album que ce L'Homme qui Tua Lucky Luke, hommage de Matthieu Bonhomme à Morris au ton étonnamment sérieux et mature... L'aspect choquant et morbide du titre, en décalage avec l'univers bon enfant de Lucky Luke a le mérite d'annoncer la couleur, car cette histoire d'enquête sur un meurtre aux alentours d'une ville du Far-West ressemble davantage à une aventure de Blueberry qu'à une péripétie du lonesome cow-boy. Sans trop en dévoiler sur l'intrigue ne vous attendez toutefois pas à un traitement similaire à la série "the end" de Marvel, qui anticipait réellement la fin de ses super-héros phares.

L'intrigue, parlons-en : solide, maîtrisée, l'auteur démontre un talent certain dans sa narration et le découpage de ses cases, avec des références appuyées à Sergio Leone. Mais encore une fois il ne s'agit pas à proprement parler d'un album "classique" de l'homme qui tire plus vite que son ombre : n'espérez pas un brin d'humour. Pas plus de Dalton que de Rantanplan ici...

Sous un titre un peu racoleur, c'est peut-être le seul reproche que je pourrais lui adresser, L'Homme qui Tua Lucky Luke se laisse donc lire comme une enquête au cœur du Far-West, un hommage peut-être un chouïa trop sérieux à une oeuvre dont l'humour a fait le succès...

L'Homme qui Tua Lucky Luke

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Requiem - Chevalier Vampire T.1

4 Février 2016, 03:00am

Publié par Norrin Radd

Requiem - Chevalier Vampire T.1

Requiem Chevalier Vampire

Tome 1

Résurrection

  • Type : bande-dessinée
  • Genre : fantastique/horreur
  • Scénario : Pat MILLS
  • Dessin : Olivier LEDROIT
  • Éditeur : Glénat
  • Collection : Grafica
  • Date de parution : 22/10/2015
  • Format : cartonné / couleurs
  • Dimensions : 240 X 320 mm
  • Nombre de pages : 56
  • Prix : 14,95 €
  • ISBN : 9782344013557

Résumé :

À sa mort, il pensait trouver la paix. Il ne rencontrera que le chaos.

1944, sur le front de l'Est. Mortellement blessé et hanté par les souvenirs de son amour Rebecca, Heinrich, jeune soldat allemand, s’apprête à vivre ses derniers instants. À sa mort, il pensait trouver la paix et non le chaos de Résurrection, un monde où les terres et le temps se sont inversés. Un monde où il découvre sa nouvelle destinée : celle de chevalier vampire. Adoubé sous le nom de Requiem, il est alors plongé dans un conflit cosmique entre des dieux étranges, où il accomplit ses premiers faits d’armes. Mais son véritable but est ailleurs : retrouver Rebecca si elle se trouve ici, quelle que soit sa réincarnation...

Avec Requiem, récit épique et gothique scénarisé par Pat Mills, Olivier Ledroit avait fait découvrir le versant sombre de son talent. Plébiscitée par les amateurs de dark fantasy, cette série culte, jusqu’ici en rupture, sort aujourd’hui chez Glénat dans une toute nouvelle édition dont chaque volume paraîtra tous les 2 mois et sera enrichi d’un cahier de 8 pages.

L’occasion de (re)découvrir une œuvre majeure et l’époustouflant graphisme en couleur directe de l’un des meilleurs artistes de sa génération.

Critique :

Oeuvre conjointe du duo Pat Mills (Judge Dredd, Marshall Law) et d'Olivier Ledroit (Chroniques de La Lune Noire), Requiem évoque dès ses premiers pages le Spawn de Todd Mc Farlane paru cinq ans auparavant : un soldat aux mains souillées par le sang de ses adversaires meurt sur le champ de bataille et se voit attribuer le titre de général de l'Enfer, hanté par le souvenir de son amour perdu. Nous assistons ainsi à l'initiation d'un anti-héros, Heinrich, ancien soldat du IIIème Reich promu Chevalier Vampire dans un monde où le temps remonte à rebours, selon une inversion des valeurs nietzschéenne où tout acte malsain devient la norme à suivre.

Dans sa volonté de choquer, pas toujours subtile et mature, la BD se distingue par une atmosphère dantesque nimbée de teintes rouge sang digne de Clive Barker, glauque, gore, extrême, en un mot oppressante, là où le style graphique typiquement comics venait atténuer la violence de Spawn. Malgré sa volonté d'originalité sur le fond et la forme, les dessins très sophistiqués d'Olivier Ledroit et en gardant en tête qu'il s'agit d'un premier volume avec une vocation d'exposition, c'est peut-être le principal grief que l'on peut reprocher à Requiem : quand le récent Elric, adaptation des romans et source d'inspiration évidente (les similarités physiques avec Heinrich sont frappantes), parvenait à choquer avec élégance malgré des scènes à la cruauté gratuite, Requiem a tendance à trop souvent céder à une surenchère étouffante dans sa volonté d'aller toujours plus loin.

Critiques liées :

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