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Balades Cosmiques

comics

Les sorties Urban Comics du jour

25 Octobre 2019, 01:00am

Publié par Norrin Radd

Les sorties Urban Comics du jour
Les sorties Urban Comics du jourLes sorties Urban Comics du jour
Les sorties Urban Comics du jourLes sorties Urban Comics du jour

     C'est une sélection, il y a plein d'autres bonnes choses ici.

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Collection Altaya - La maquette Iron Man en kiosque

24 Octobre 2019, 00:00am

Publié par Norrin Radd

Collection Altaya - La  maquette Iron Man en kiosque

     Difficile de faire le tri parmi la pléthore de collections diffusées en kiosque, même en se concentrant sur les thématiques qui nous intéressent ici. Je dois d'ailleurs avouer que je suis parfois dépassé, et que j'en laisse passer quelques unes. C'est le cas par exemple pour la sympathique gamme de figurines Street Fighter.

     Cette fois, Altaya lance une nouvelle collection plus qu'ambitieuse, puisqu'elle nous propose de construire ni plus ni moins que l'armure d'Iron Man ! Bon, pas l'armure fonctionnelle en taille réelle, mais tout de même un beau bébé de soixante centimètres, en métal, incrusté de leds éclairantes, s'il-vous-plaît ! On commence logiquement, dans le numéro un, avec le casque à assembler pour un euro seulement. Le N°2 sera à 4,99€, et pour le reste le prix restera fixe à 10,99€. Formule classique, avec des cadeaux offerts en cas d'abonnement.

     Là, vous me direz, il faut combien de numéros pour construire une armure de 60 cm pour 5 kg ? D'après une info officielle glanée sur Facebook, comptez cent numéro. Soyez prévenus avant de vous laisser tenter. Inutile, cependant, de vous ruer sur le kiosque le plus proche. La collection n'est pour l'instant disponible qu'en abonnement, et ne sort qu'en 2020. Mais autant s'y prendre à l'avance.

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Joker - La critique

20 Octobre 2019, 00:00am

Publié par Norrin Radd

Joker - La critique

     Peut-être avez-vous entendu dire, ici et là, que Joker est un chef-d’œuvre instantané. Rumeur renforcée par l’attribution du Lion d’Or, excusez du peu, à la Mostra de Venise. Autant vous le dire tout de suite : c’est la stricte vérité. Laissez-moi donc vous expliquer pourquoi.

 

     De son premier plan au générique de fin, Joker adopte des parti-pris radicaux qui s’avèrent pour le moins payants. Sur le fond, d’abord. Comme chacun sait, les méchants sont toujours plus intéressants à traiter que les gentils. Plus intelligents, plus torturés, plus sexy, moins lisses... Todd Phillips (le réalisateur de... Very Bad Trip !!!) l’a bien saisi, et le concept du film repose tout entier sur le principe suivant : on ne naît pas méchant, on le devient. Il se place ainsi du point de vue d’Arthur Fleck, humoriste raté que l’on pourrait qualifier de « brave gars malchanceux que tout le monde traite comme de la merde ». L’idée consiste à décortiquer méticuleusement sa lente détérioration psychologique, qui l’amènera à devenir le Joker. Cette approche fait écho à une sorte de mode actuellement présente dans les comics, consistant à inverser les rôles et en faisant du méchant le héros de l’histoire... (cf. Batman - White Knight).

 

     On notera au passage que, si le film paraît de prime abord assez éloigné des adaptations actuelles de comics, il s’inspire très fortement du Killing Joke d’Alan Moore, qui définit les origines du Joker. Un peu de The Dark Knight Returns de Frank Miller, également, dans sa dernière partie, mais n'en révélons pas davantage.

 

     Et donc, comment un brave type peut-il devenir le plus célèbre des super-vilains, sans pour autant tomber dans une cuve d’acide ou se faire irradier ? C’est dans sa réponse que le film se révèle dérangeant : en subissant une vie banale d’homme occidental moderne. Pire encore, il se montre particulièrement perturbant dans son empathie envers Fleck, qu’il parvient sans aucun mal à transmettre au spectateur. Tout le monde s’acharne contre ce sympathique garçon, malgré (ou en raison de) sa gentillesse maladroite et qui, à l’évidence, a besoin d’une aide, d'un minimum de lien social dont on le prive injustement, en raison d'un handicap (très intelligente exploitation du fameux rire du Joker). Thomas Wayne (le père de...), bienfaiteur de Gotham, est quant à lui présenté comme un sale con égoïste, un privilégié prêt à écraser les "losers" pour asseoir sa gloire. Difficile, dans ces conditions, de donner tort à un névrosé qui ne fait que rappeler à la société qu’il existe, certes de façon un peu brutale... Le script se permet ainsi d’élargir son propos en établissant une satyre de la société toute entière. Combien d’anonymes, autant de Jokers potentiels dans notre entourage, ignorons-nous au quotidien ?

 

     Sur la forme, ensuite. Le film semble se dérouler dans les années soixante-dix. Ce qui pose, sans que cela nuise à la cohérence de l’ensemble, un certain souci chronologique (le Joker doit être âgé de trente ans de plus que Batman...). Du coup, il est mis en scène « à la manière des années soixante-dix », avec une "maîtrise scorsesienne", ce dont on ne se plaindra pas. Le réalisateur prend ainsi le temps de composer ses cadres, d’exposer ses personnages et de faire progresser son intrigue, en contre-pied total des surenchères marvéliennes numériques tournées à la chaîne comme des épisodes de série TV. L'intelligence et la subtilité du scénario sont assez bluffantes, dans la façon qu'a le script d'enchaîner les détails a priori anodins mais qui, en s’accumulant, dessinent le portrait de sociopathe du Joker que l’on connaît. Le souci du détail va même jusqu’à se glisser dans les plans incluant des textes (carnet intime, journaux...) entièrement traduits en français, comme avait l’habitude de le faire Stanley Kubrick !

 

     Enfin, rendons à César ce qui appartient à César. La réussite du film doit aussi beaucoup, précisons-le, à la phénoménale prestation de Joaquin Phoenix, qui parvient à surclasser, dans un autre style, celle d’Heath Ledger. Il est en effet rare qu’un acteur parvienne à être simultanément touchant et effrayant. Oscar en vue ?

 

     Joker s'impose donc comme le parfait témoin de la société occidentale moderne, entre individualisme et frustration, où l'être humain est réduit à une chose que l'on écrase sans pitié s'il n'assume pas un rôle de prédateur dénué d'empathie. On pense par moment à Fight Club, ou à Blade Runner 2049, parallèle intéressant car celui-ci se déroule dans le futur, et Joker dans le passé, tout en reflétant parfaitement la société actuelle.

 

     Bref, je pourrais épiloguer longtemps sur cette claque cinématographique. Pour être honnête, à l’annonce du projet, je ne misais pas un kopeck sur le film. Pourtant, croyez-moi bien : lors de l’avant dernière scène, en voyant Phoenix vêtu des apparats du clown le plus redoutable de Gotham, vous aurez l’impression de voir la première fois le véritable Joker sur un grand écran.

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Watchmen réédité chez Urban Comics

19 Octobre 2019, 01:00am

Publié par Norrin Radd

Watchmen réédité chez Urban Comics

     Et voici la 1 357ème réédition de Watchmen, cette fois dans une version à épisodes tel que le graphic-novel fut initialement publié. Soit 12 numéros, vendus 4,90€ chacun. Financièrement, mieux vaut se tourner vers l’intégrale, toujours disponible, surtout dans la mesure où la réédition n'arrive qu'en janvier. Mais c'est toujours l'occasion de recaser mes vieilles critiques de nooSFere.

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Teenage Mutant Ninja Turtles Classics

19 Octobre 2019, 00:00am

Publié par Norrin Radd

Teenage Mutant Ninja Turtles Classics

     Les Tortues Ninja reviennent, et dans leur version originale. Rappelons qu'au départ, les Tortues sont une parodie de Daredevil, mais sur un ton plus coriace et moins humoristique que ce qu'elles sont devenues après le dessin-animé. Hi Comics nous propose les sept premiers épisodes de Kevin Eastman et Peter Laird dans un gros pavé de 320 pages à paraître le 30 octobre, au prix de 39,90€ tout de même. A en croire la couverture, le contenu sera en couleurs (de mémoire, les comics originaux étaient en noir et blanc).

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