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Balades Cosmiques

cinema

Valérian - Le trailer (3)

25 Mai 2017, 01:00am

Publié par Norrin Radd

Valérian - Le trailer (3)

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Spider-Man - Homecoming - Le trailer (3)

25 Mai 2017, 00:00am

Publié par Norrin Radd

Spider-Man - Homecoming - Le trailer (3)

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Alien - Covenant - La critique de l'Odieux Connard

19 Mai 2017, 01:00am

Publié par Norrin Radd

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Blade of the Immortal - Le trailer

19 Mai 2017, 00:00am

Publié par Norrin Radd

Blade of the Immortal - Le trailer

Takashi Miike, le réalisateur japonais fou mais néanmoins génial, avant la sortie prochaine de Jojo's Bizarre Adventure, nous propose l'adaptation d'un autre manga avec Blade of Immortal, connu chez nous sous le titre L'Habitant de l'Infini, l'un des premiers mangas parus en France.

Cette oeuvre sublime, qui a souffert d'un problème de traduction dans sa première version, conte l'histoire d'un ronin, samouraï errant dont les blessures sont instantanément guéries par un ver parasitant son corps (oui, comme un ténia).

Une trentaine de volumes sont disponibles chez Casterman.

Blade of the Immortal - Le trailer

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Alien - Covenant - La critique

13 Mai 2017, 00:00am

Publié par Norrin Radd

"Ma mère-grand, que vous avez de grandes dents !"

"Ma mère-grand, que vous avez de grandes dents !"

     C’est un goût amer, un profond sentiment de malaise que vous ressentirez à la sortie de la projection d’Alien - Covenant. Plus encore qu’après la vision de Prometheus, et peut-être même davantage que pour Alien – Le Huitième Passager.

     Fascinant, Prometheus l’était déjà sur bien des points, ne serait-ce que pour ses impressionnants « Ingénieurs », ces extra-terrestres jouant aux apprentis sorcier en pratiquant la terra-formation et la création de la vie en se promenant d’une planète à l’autre, mais Alien - Covenant franchit un pas supplémentaire dans la prolongation du mythe des xénomorphes.

     Le film prend la suite directe (enfin, dix ans plus tard) de Prometheus, au terme duquel les deux seuls survivants de l'expédition spatiale, une scientifique et un androïde, prenaient les manettes du vaisseau des Ingénieurs pour rejoindre leur planète d’origine.

     Dans ce second volet, Ridley Scott joue sur le thème d’un grand classique de la science-fiction : la découverte par des explorateurs d’un environnement a priori paisible et inoffensif, déjà exploité dans Planète Interdite, Star Trek ou dans le récent Les Gardiens de la Galaxie Vol. 2. Mais là où le scénario s’avère astucieux, c’est qu’il oublie dans son commencement l'histoire des derniers survivants de Prometheus pour suivre le parcours de l'équipage d'un vaisseau dévié de sa trajectoire et transportant des milliers de passagers en hibernation destinés à coloniser une planète.

     Je m’arrête là dans le résumé, rassurez-vous il ne s’agit que de l’introduction, mais attendez-vous à des révélations particulièrement intelligentes inscrites dans une intrigue d'une cohérence irréprochable, principal défaut de Prometheus, mais ici corrigées pour faire d’Alien Covenant une réelle préquelle expliquant concrètement les origines très perturbantes des xénomorphes.

     Sur le fond, Alien - Covenant appartient à la catégorie de l'ancienne génération des "films qui se méritent", auxquels vous repensez encore et encore pour y déceler de nouveaux indices (la scène de la flûte...), et se révèle ainsi d'une remarquable profondeur dans ses références mythologiques et bibliques, ses renvois omniprésents au rapport entre les hommes et les dieux (Abel et Caïn, David, Ozymandias, le Déluge, l’Apocalypse…).

     Sur la forme, on ne sera pas étonnés de découvrir des plans impressionnants de la part de Ridley Scott, esthète du septième art, voire parfois hallucinants dans leur puissance évocatrice des temps les plus sombres de l'Histoire. L’atmosphère malsaine se dégageant de cette fable métaphysique macabre est peut-être la plus dérangeante de toute son œuvre, ne serait-ce que dans l’aspect de la version originale des xénomorphes.

     Alors oui le film souffre de défauts, le casting "chair à canon" est peu charismatique, le final délaisse toute l'ambiance angoissante mise en place pour de l'action movie bourrine en clin d'oeil à l'Aliens de James Cameron pour faire plaisir aux fans, mais tout cela relève du chipotage.

     Bref, Alien - Covenant est un cauchemar hypnotique, un bad trip cosmique, une Divine Comédie spatiale, une poésie morbide digne de Lord Byron ou Baudelaire, un pur hommage à Giger (bon j'arrête là) qui vous glacera le sang à n’en pas douter, en plus de vous faire cogiter les neurones.

     Fascinating and disturbing, comme on dit là-bas…

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