(Presque) toute l'actualité de la culture populaire.
cinema
Avengers - Infinity War - Les enfants de Thanos
D'ordinaire, j'essaye d'éviter de publier des bouts d'info glanées à droite à gauche, préférant attendre des éléments solides tels des affiches ou un trailer, Mais, il y a un mais : ces photos de statues représentant les enfants de Thanos affichent un design tellement classe que je n'ai pas pu résister. Et je ne parle même pas du Gant de Pouvoir. Toutes les images ici.
City Hunter - Le film... français !
C'est l'annonce un peu dingue du jour : City Hunter, alias Nicky Larson, le manga connu pour sa série animée diffusée dans le Club Dorothée dans une version soft, va faire l'objet d'un film (il a déjà été adapté avec Jacky Chan dans le rôle-titre) réalisé par le français Philippe Lacheau (Baby Sitting 1 & 2) qui nous lâche l'info, comme ça, sans prévenir, via Instagram. On imagine donc que les questions de droits sont déjà réglées...
Spider-Man - Homecoming - La critique
N’y allons pas par quatre chemins, ne tournons pas autour du pot et disons les choses en face, inutile de tergiverser pendant des heures et allons droit au but : Spider-Man - Homecoming s’est avéré pour moi une immense déception. Je m’explique.
Vendu comme une énième relance de la franchise Spider-Man, le film souffre essentiellement d’un problème fort gênant, bien que répandu ces temps-ci : il ne s’appuie sur aucun scénario. Mais, il est vrai qu'un scénario c'est ringard, un truc de vieux.
Suite de sketches plus ou moins drôles surfant entièrement sur le charisme (indéniable) de Tom Holland et les gadgets hi-tech de son costume, en contradiction totale avec l’esprit de la création de Steve Ditko (un bout de tissu bricolé par un ado), Spider-Man n’est construit sur aucune structure scénaristique et se contente de se débarrasser rapidement des passages obligés (l’exposition du super-vilain balancée en cinq minutes chrono dès l’introduction, les origines des pouvoirs de Spider-Man livrées au détour d’une réplique) pour enquiller une série de gags pour ados et des scènes d’action vues mille fois ailleurs (et en mieux).
Les films de Sam Raimi, s’ils n’étaient pas exempts de défauts, avaient le mérite de reposer sur des scénarios en béton (les deux premiers du moins) respectant une totale cohérence dans le parcours initiatique du super-héros et distillant en sous-texte une métaphore sur l’adolescence. Ici, Peter Parker est dans l’air du temps et, en véritable geek, il se filme, est fan des Avengers, multiplie les gaffes et construit une Étoile Noire en Légos tout en gérant ses problèmes d’ados. C’est à peu près tout, n’espérez pas une quelconque dimension dramatique, une scène d’action de malade ou le moindre climax, vous n’aurez droit qu’à un épisode de série TV pour teenagers étiré sur 2h15 où le méchant n’est qu’un vulgaire trafiquant d’armes (Michal Keaton en roues libres, qui cabotine comme jamais) et qui, non content de rater toutes ses scènes d’action, se permet d’en piquer une à Sam Raimi (remplacez un train par un bateau) avec Iron Man en guest histoire de faire passer la pilule.
Alors certes, il s’agit-là d’une comédie et d’un personnage traditionnellement moins « ambitieux » que les super-héros plus prestigieux mais l’argument ne tient pas : Les Gardiens de la Galaxie ou Deadpool, derrière leur aspect potache, se montraient davantage respectueux des codes du genre en développant des origin story parfaitement travaillées et de vrais instants d’émotion pure. N’ayons pas peur de le dire : très souvent, à la vision de ce Spider-Man – Homecoming, l’ennui pointait et j’avais hâte d’assister au générique de fin.
Heureusement, les fans de comics sont plutôt gâtés ces derniers temps, avec Les Gardiens de la Galaxie 2 et Wonder Woman, deux films ayant su trouver l’équilibre entre premier degré assumé et comédie débridée.