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Balades Cosmiques

cinema

Black Panther - Le trailer (2)

16 Octobre 2017, 00:00am

Publié par Norrin Radd

Black Panther - Le trailer (2)

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Star Wars - Épisode VIII - The Last Jedi - Le trailer

10 Octobre 2017, 01:00am

Publié par Norrin Radd

Star Wars - Épisode VIII - The Last Jedi - Le trailer

     Et c'est parti avec ce trailer tout frais du prochain Star Wars, dont je n'attends plus grand chose pour tout vous dire... Ça ressemble un peu à un mix entre Highlander et Karaté Kid, mais il est vrai que ça donne tout de même envie... Évidemment, les plans sont léchés, et bien sûr il y a juste ce qu'il faut pour susciter des interrogations, mais bon. On nous a déjà fait le coup tellement de fois...

     Je retiendrai donc surtout la performance de Mark Hamill, un acteur pourtant rare et peu exploité (hormis sur des doublages) dont le jeu semble ici incroyablement intense.

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Justice League - Le trailer (4)

8 Octobre 2017, 00:00am

Publié par Norrin Radd

Justice League - Le trailer (4)

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Blade Runner 2049 - La critique

5 Octobre 2017, 00:00am

Publié par Norrin Radd

Je ne vous ferai pas l'offense de vous expliquer ce que signifie "JOI".

Je ne vous ferai pas l'offense de vous expliquer ce que signifie "JOI".

     À l’annonce de la mise en chantier d'une suite au chef-d’œuvre de Ridley Scott, une stupéfaction générale mêlée de perplexité envahit les fans du monde entier. Une séquelle ? Mais pour quoi faire ? L’histoire de Deckard, chasseur de Réplicants – ces simili-humains clandestins – se terminait sur la fermeture d’une porte d’ascenseur, sans que l’on ne sache véritablement s’il comptait exécuter Rachel, la Réplicante qui l’accompagnait, tout en se demandant s’il n’était pas lui-même un Réplicant utilisé pour traquer ses congénères. La conclusion n’appelait pas de suite, et c’était très bien comme ça.

 

     Pourtant, une équipe de choc était là pour nous rassurer : Ridley Scott à la production, le scénariste du film original sur le script, Denis Villeneuve à la réalisation, Ryan Gosling dans le rôle-titre… Puis le premier trailer est tombé, et l'envie nous vint de donner sa chance au long-métrage. Alors, bonne ou mauvaise surprise ? Un peu des deux, mon Capitaine…

 

     Blade Runner 2049 débute comme une note d’intention : paradoxalement, Denis Villeneuve restera dans la lignée de Blade Runner, tout en prenant son contre-pied en imprimant sa marque. Le film original commençait sur un œil ouvert ? Sa suite nous présente une paupière fermée. Adieu le plan large d’un Los Angeles nocturne surpeuplé en flammes, l’introduction survole une immense exploitation agricole hivernale déserte et immaculée, en plein jour. On n’a jamais vraiment su si Deckard était un Réplicant, alors que l’Agent K se fait traiter de gueule d’humain dès son retour au commissariat.

 

     Par la suite, et plutôt courageusement en une époque du "tout, tout de suite", le film affiche constamment sa volonté de suivre les pas de son illustre prédécesseur, dans son atmosphère contemplative et hypnotique illustrée par la musique synthétique planante de Hans Zimmer (l’intrigue se déroule lentement, peut-être trop (2h45 !), mais se refuse constamment à la mode des montages nerveux ponctués de scènes d’action), ainsi que dans le développement de thèmes multiples et complexes (quête d’identité, libre-arbitre, citoyens de seconde zone, solitude…). Très vite, nous constatons que le propos sera intelligent et subtil, mais on n’en attendait pas moins de la part du réalisateur de Premier Contact.

 

     Ainsi, entre deux passages obligés (enseignes lumineuses, le test de Voigt-Kampf considérablement amélioré : nous avons fait un bond de trente ans dans le futur…), le film prend le temps d’exposer des idées et concepts en totale cohérence avec l’original, tout en proposant une réflexion sur notre époque dans une pure optique cyberpunk (l'urbanisme anxiogène, l’immense solitude du personnage principal, un PDG atteint du Complexe du Messie, des multinationales en quête de toujours plus de main d'oeuvre à bon marché, exploitation des enfants, peur de l'immigration massive, sexe virtuel…). Si Blade Runner anticipait sur notre époque, nous mettant en garde contre les dangers inhérents à l'évolution de notre civilisation, Blade Runner 2049 dresse un état des lieux, et chaque plan peut être interprété à l'infini (comme la musique du "smartphone" de l'Agent K qui ne cesse d'interrompre ses conversations, laissant faussement croire qu'il profite d'une vie sociale et affective).

 

     Colombo futuriste tenant plus du zombi qu'autre chose, Gosling traîne ainsi sa mine de Droopy dans des rues bondées, sous la pluie, et se contente d’accomplir sa tâche en bon Réplicant, réplique de l’homme occidental du troisième millénaire. Il vit avec l'avatar holographique d'une gentille "housewife" attentionnée et apprécie de se laisser dominer par l'hologramme gigantesque et fascinant d'une techno-déesse aux allures d'actrice porno inaccessible. Mais face aux "vraies" femmes de chair et d'os, il demeure indifférent, et ignore le racolage des putes croisées dans la rue ou les avances de sa supérieure ivre, dont on devine également le manque d’affection... Entre solitude et problèmes de communication (thèmes déjà abordés dans Premier Contact) K suit ainsi le cours d'une vie morose, jusqu’au jour où vient le moment inexorable de se poser la seule véritable bonne question : « Qui suis-je ? ». Et le script se paye même le luxe de nous emmener sur une fausse piste.

 

     Après Ça, nous découvrons un nouveau film audacieux, où la production a accordé sa confiance à un véritable auteur avec un propos et une vision de son époque, capable de nous faire partager son univers. Et le résultat est là. Il y aurait encore beaucoup à dire, au risque de spoiler, sur le lien entre le premier plan et la dernière scène, ou sur les nombreux indices ponctuant ce film qui, certes n’est pas parfait : il se mérite, et curieusement certaines idées sont peut-être trop développées (la « femme » du héros), Harrison Ford cachetonne, le final n’est pas à la hauteur, etc.  mais tout de même... On ne voit pas de tels films de SF tous les jours. Et quand on sait que Denis Villeneuve s'apprête à adapter Dune, ça laisse songeur...

L'Agent K en pourparler avec des dames.

L'Agent K en pourparler avec des dames.

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Blade Runner - Blackout 2022

28 Septembre 2017, 00:00am

Publié par Norrin Radd

Blade Runner - Blackout 2022

Je l'avais déjà un peu évoqué : la suite de Blade Runner, bientôt sur nos écrans, se voit accompagnée de plusieurs court-métrages, en live ou en animation, destinés à nous relater les événements survenus entre les deux films.

Cette anime réalisée par Watanabe, génie à l'origine des séries Cow-boy Bebop et Samouraï Champloo, un temps diffusées sur Canal + et disponibles en Blu-rays/DVD, peut être visionnée gratuitement ici.

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