Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Balades Cosmiques

cinema

Star Wars - Les Derniers Jedi - Les concept arts

19 Décembre 2017, 02:00am

Publié par Norrin Radd

Star Wars - Les Derniers Jedi - Les concept arts

     Histoire de remuer un peu le couteau dans la plaie, et d'imaginer le fabuleux film que Les Derniers Jedi aurait pu être, voici quelques concept arts du repaire de Luke, bien plus dans l'esprit de ce à quoi ressemble l'asile d'un maître jedi que les huttes en pierres, la grotte recelant trois livres et accessoirement, les zébus-girafes à quatre mamelles et les nonnes-trolls que nous avons vus dans le "film".

     Précisons que ces concept arts ont été conçus à l'époque où George Lucas planchait sur le film en 2012, avant le rachat par Disney, et qu'ils viennent curieusement d'être diffusés sur le net

Star Wars - Les Derniers Jedi - Les concept artsStar Wars - Les Derniers Jedi - Les concept arts

Voir les commentaires

Justice League Dark - Les concept arts

19 Décembre 2017, 01:00am

Publié par Norrin Radd

Justice League Dark - Les concept arts

     C'est le film que vous ne verrez probablement jamais, initié en 2013 par la Warner et resté à l'état de projet. Guillermo Del Toro et Doug Liman travaillèrent sur le film Justice League Dark (une sorte d’équivalent au Suicide Squad car centré sur des anti-héros), avant de lâcher l'affaire, et c'est aujourd'hui le dernier réalisateur en lice, Joseph Kahn, qui nous fait profiter des quelques concept arts sortis de sa besace.

Justice League Dark - Les concept artsJustice League Dark - Les concept arts
Justice League Dark - Les concept artsJustice League Dark - Les concept arts

Voir les commentaires

Star Wars - Les Derniers Jedi - La critique de l'Odieux Connard

16 Décembre 2017, 01:00am

Publié par Norrin Radd

Balance ton porg.

Balance ton porg.

     Elle n'aura pas tardé, la voici, c'est bien sûr l'indispensable critique de l'Odieux Connard.

Voir les commentaires

Star Wars - Les Derniers Jedi - La critique

15 Décembre 2017, 01:00am

Publié par Norrin Radd

"Non merci, je ne prends pas les calendriers."

"Non merci, je ne prends pas les calendriers."

     C’est officiel : Star Wars est mort. "Disney m'a tuer", pourrait-on dire. À la vision de ce second opus produit sous la houlette de Disney, donc, il paraît maintenant clair que l’objectif de la firme aux grandes oreilles est d’exploiter au maximum la renommée de la saga dans le plus grand cynisme sans vue d'ensemble afin de livrer des films pour enfants (et accessoirement vendre quelques jouets), sans vraiment se soucier des scénarios, de la cohérence ou même du respect de cet univers désormais mythique, et de ses fans. Je n'invente rien : le film est rempli de notes d'intention annonçant clairement la couleur, la plus explicite étant une réplique de Luke Skywalker : "Il est temps pour les Jedi d'en finir". Dont acte.

 

     Mais entamons cette critique dans la joie et la bonne humeur en essayant de conserver notre calme, et sans céder à la colère qui, comme chacun sait, mène vers le Côté Obscur. Avant tout, soyez avertis que je serai obligé de recourir à quelques légers spoilers. Je dois aussi vous prévenir que ça risque d’être un peu violent.

 

     Voici donc la raison de mon courroux : si vous fantasmiez sur un Luke Skywalker en vieux maître Jedi surpuissant à la sagesse digne de Yoda, et sur la formation de Rey en mode rookie façon Karate Kid sur une île déserte, passez votre chemin. Luke est ici un vieux bonhomme aigri râleur sorti du Muppet Show, qui n'hésite pas à balancer son sabre-laser (le bien le plus précieux d’un Jedi) par-dessus son épaule. Cette histoire de Premier Ordre et de Rebelles, et même l'Ordre Jedi, tout ça il n’en a rien à foutre et au fond, il s’agit peut-être là de la meilleure preuve d'une profonde sagesse (sans doute avait-il lu le script). Quant à la formation en elle-même, elle se résumera à deux cours (gratuits, les autres sont payants) avant que Luke ne découvre une part d'obscurité en elle. En bon maître Jedi, que fait-il ? Il la fout à la porte, comme il se doit, et la jette ainsi dans les bras des Sith (notez qu'il y a du progrès : la dernière fois, il a essayé de tuer son élève durant son sommeil).

 

     Tout le reste sera du même tonneau. Le scénario, à l’avenant du Réveil de la Force, semble avoir été écrit par un collégien (notez que je n’ai rien contre les collégiens) ou un générateur d'histoires aléatoire et enquille les facilités, les dialogues bêtas, les punch-lines puériles, les climax à l'intensité de pétards mouillés et les enjeux moisis. Pour tout dire, n’importe quelle campagne du jeu de rôle Star Wars est mieux écrite. L’introduction des personnages et leurs échanges sont juste effarants (l'interminable rencontre entre Finn et la mécano bouboule dans les soutes !!!), on a l’impression de regarder une comédie Disney sur Gulli (vous savez, ces séries où tout le monde danse dans un collège), un humour hors propos vient systématiquement désamorcer le moindre début de tension dramatique, le casting est tout simplement raté, anti-charismatique au possible (les gros plans sur des gens moches, ça n'a jamais rien donné cinématographiquement, sauf avec Sergio Leone derrière la caméra), les plans rapprochés sur Kylo Ren ou sur le général donnent limite envie de rire, ce qui je pense n’est pas le but envisagé (mention spéciale à la scène torse poil où Kylo ressemble à un danseur de flamenco), je ne parle même pas du sort réservé au "leader suprême" qui finalement ne faisait que passer (il a vu de la lumière), ou de la prestation ridicule de Benicio Del Toro en freestyle, et je passe sur la cohérence (un casino à la James Bond dans un Star Wars...).

 

     On atteint le summum du nanardesque avec trois scènes totalement over the top dans le porte nawak, l’une concernant Leia, l’autre un vieux Jedi bien connu (qu’on ne voyait pas du tout arriver), et la troisième Luke en personne. Et après 2h30 de ce spectacle navrant, on ne peut que se rendre à l'évidence : le but était simplement de nous présenter des porgs, des nouveaux gardes impériaux et des vaisseaux inédits pour alimenter les rayons de jouets avant Noël. Vous me direz, c'est un peu le cas de tous les épisodes sauf que ce film apparaît comme une négation méprisante de toute la mythologie Star Wars, du sabre-laser balancé par Luke à l'autodafé des textes sacrés jedis par le plus noble d'entre eux...

 

     Conclusion : Disney ne cherche pas à surprendre les fans en prenant une direction inattendue et audacieuse, comme cela a été dit un peu partout. Du moins, pas pour les bonnes raisons. Le procédé est plus pernicieux. Je m'explique. De toute évidence, à en croire différentes déclarations, il n'existait aucune vue d'ensemble avant la mise en chantier de la nouvelle saga, les scripts sont adaptés et improvisés entre deux épisodes ou même en cours de tournage en fonction des attentes ou des réactions du public. Ainsi, après les critiques négatives des fans devant Le Réveil de la Force, considéré comme un remake raté d'Un Nouvel Espoir, Les Derniers Jedi s'emploie à faire machine arrière en détruisant un à un tous les éléments mis en place par J.J. Abrahams, dans une logique cynique de satisfaction des fans (le masque ridicule de Kylo Ren, le sort de Snoke...). Tout le travail précédent est moqué, ridiculisé, jamais pris au sérieux pour servir la vindicte des fans au détriment de la cohérence de l'ensemble.

 

     Une œuvre symptomatique, témoin de son époque, donc. Tout est raillé, considéré sous l’angle du second degré, de l'ironie, du sarcasme, et on n'assume rien. On ne respecte aucune règle ni aucun aïeul, Leïa se prend pour Supergirl et Yoda brûle des livres, pendant que Luke Skywalker danse la zumba avant d'arriver au but ultime du métrage : cette conclusion où des enfants, cible privilégiée de Disney, jouent aux Jedis dans le but d'inciter le jeune public à acheter des jouets Star Wars.

 

     Voici donc pour cette critique écrite à l’arrache sans trop d’application (mais ça n’est pas moi qui ai commencé), et je sais déjà que ce soir, je vais avoir besoin d’un bon revisionnage de L’Empire Contre-attaque pour me détendre. Allez soyons fous, je suis même prêt à réévaluer Le Retour du Jedi (version originale, faut pas déconner non plus), La Menace Fantôme, et même Rogue One, tiens ! En tout cas, on sait maintenant que la Menace Fantôme annoncée par Lucas, c'était Disney. Reviens, Jar Jar, ils sont devenus fous !

Malheureusement, il ne s'agit pas d'une blague. Ce livre est trouvable en librairie.

Malheureusement, il ne s'agit pas d'une blague. Ce livre est trouvable en librairie.

Voir les commentaires

Ready Player One - Le trailer

11 Décembre 2017, 02:00am

Publié par Norrin Radd

Ready Player One - Le trailer

Voir les commentaires