Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Balades Cosmiques

cinema

Star Wars - Les Story Cubes

5 Juillet 2020, 00:00am

Publié par Norrin Radd

Star Wars - Les Story Cubes

     Vous connaissez les Story Cubes (prononcer kioubz) ? Pour résumer, un assortiment de dés dont chaque face comporte un dessin. Vous lancez les dés, et avec ces éléments narratifs devez inventer une histoire en rapport avec le thème du set de dés (action, aventure, épouvante...). Comme du jeu de rôle, mais simplifié à l’extrême. Les Cubes se payent la licence Star Wars, et nous proposent de jouer des aventures dans l'univers des films. Pour pousser l'expérience plus loin, je rappelle qu'il existe une gamme de jdr Star Wars chez Edge ou, si elle vous paraît peu abordable, une vieille gamme dite Star Wars D6 au systeme de jeu plus simple. Ça coûte 13,50€ pour 9 dés.

Voir les commentaires

Justice League : enfin la Snyder's Cut !

22 Mai 2020, 00:00am

Publié par Norrin Radd

Justice League : enfin la Snyder's Cut !

     Depuis le temps qu'il en parle, l'Arlésienne de Snyder devient enfin une réalité, après une rallonge de 20 à 30 millions de dollars au passage. Tout cela grâce à la toute puissance de Twitter, où le réalisateur a savamment entretenu le buzz avec des images soigneusement distillées pour faire un lobbying sur la Warner. Ça sera exclusivement sur HBO Max, on ne sait pas trop sous quelle forme, on parle d'un film de 4 heures ou d'une série en 6 épisodes. Peut-être aussi de reshoots avec le casting, qui semble partant. Dans tout les cas, il faudra attendre 2021.

Voir les commentaires

Joker - Le making-of

23 Avril 2020, 01:00am

Publié par Norrin Radd

Joker - Le making-of

Voir les commentaires

Bumblebee - La critique

20 Avril 2020, 00:00am

Publié par Norrin Radd

Bumblebee - La critique

     On continue sur notre lancée avec ce Bumblebee, spin-off de Transformers d’excellente réputation. Le film prend le parti-pris, assez cohérent avec l’« esprit Transformers », de situer son action dans les années quatre-vingt, en surfant ainsi sur une espèce de mode nostalgique actuellement en vogue chez une jeune génération qui, paradoxalement, ne les a pas vécues. Formellement, la réalisation s’harmonise astucieusement avec le fond en proposant une narration et un aspect visuel typique des films de divertissement des eighties ciblés ados, du type Karaté Kid. Toutefois, la principale source d’inspiration du réalisateur semble être E.T., dont le film reprend des scènes entières.

     Avouons-le, la volonté affichée de prendre le contre-pied des blockbusters beaufs et racoleurs des films de Michael Bay était assez osée, vu leur succès au box office. Bumblebee se destine clairement à un public jeune, de son héroïne juvénile à l’aspect original du robot susnommé : une jolie petite coccinelle jaune, en lieu et place de la Camaro qui lui a succédé. Passée une intro spectaculaire aux effets spéciaux démentiels, le film opte pour une narration intimiste, joue avec subtilité la carte du sentimentalisme, tout en ponctuant son intrigue de touches d’humour qui sonnent juste, toujours dans le ton, et jamais hors de propos. Dans son refus du sensationnalisme, sans pour autant se priver de scènes d’action spectaculaire, le film réussit ainsi l’exploit de rendre attachant un tas de boulons, là où Spielberg nous tirait une larme avec un alien marron à tête plate.

     Et donc, pour résumer, ça fonctionne. On notera au passage que les films qui reviennent à cette « formule 80 », au premier degré assumé et dénuée de cynisme, en apparence basique et naïve, font souvent mouche. On pensera par exemple à Wonder Woman.  Certes, je le répète, le film s’adresse surtout aux enfants et trouve parfois ses limites sur des questions de cohérence (une planète de robots qui se transforment en voitures et parlent notre langue, WTF ???), mais accomplit un travail remarquable dans la caractérisation de ses personnages et le développement de leurs relations, aidé en cela par les prouesses d’ILM dans l’animation des robots et l’expression de leurs « visages », avec un niveau de détail assez hallucinant.

     Bref, Bumblebee fonctionne un peu comme un grand bol d’air frais, et Dieu sait que l’on en a besoin en ce moment.

Voir les commentaires

Hellboy - Rise of the Blood Queen - La critique

18 Avril 2020, 00:00am

Publié par Norrin Radd

Hellboy - Rise of the Blood Queen - La critique

     Le confinement aura au moins présenté l’avantage de me permettre un rattrapage en règle de plusieurs films ratés à leur sortie en salle. On commence avec Hellboy, film sur lequel je partais avec un gros a priori négatif. Disons-le tout net : son échec critique et financier relève pour moi de la parfaite injustice. Reconnaissons toutefois que la bande-annonce non finalisée vendait très mal le métrage. Au final, la photo et les effets spéciaux semblent bien plus réussis que les médiocres images de série Z découvertes à l’époque sous nos yeux ahuris...

 

     Second constat : sur le fond, c’est beaucoup plus sombre et badass que les films de Guillermo Del Toro, qui m’ont toujours dérangé par leur aspect grand public. Hellboy n’a rien d’un boy scout ou d’un ado attardé, et les choses sont rapidement mises au clair sur ce point. Ensuite, après un audacieux et original combat de Lucha Libre, le film enchaîne rapidement les scènes et les personnages surréalistes et fidèles au matériau d’origine, tout droit sortis des planches tout en angles et en contraste de Mike Mignola. Ce sens du rythme est d’ailleurs un point fort du film : ça n’arrête jamais, on est sans cesse surpris, sans que l’intrigue ne s’installe dans une certaine routine.

 

     De quoi ça parle, au fait ? D’une sombre histoire de sorcière découpée en rondelles par le roi Arthur, alibi à l’exposition des origines et du destin de Hellboy. Au passage, Neil Marshall se permet le luxe de « refilmer » son invocation par Raspoutine, déjà exposée par Del Toro. Chacun se fera son avis sur les qualités et défauts des deux versions comparées...

 

     Autre bon point : les personnages. On s’attache rapidement à ces monstruosités sympathiques, et le scénario tente le pari audacieux d’un questionnement sur la moralité des « chasseurs de sorcières » humains, assorti d’un dilemme personnel pour Hellboy, un peu comme Clive Barker l'avait fait dans Cabale/Nightbreed, toutes proportions gardées. Au passage, Milla Jovovitch incarne parfaitement une sorcière maléfique symbolisant la tentation qui éloigne Hellboy de sa part d’humanité, et l’incite à régner sur l’Enfer.

 

     Quoi d’autre... Les combats, pour la plupart filmés en live, en costume de latex peint, avec une continuité et un découpage qui nous permettent d’apprécier leur brutalité, parfois dignes des cinématiques de God of War quand Hellboy se bastonne avec des géants titanesques. On notera d’ailleurs que le réal’, Neil Marshall (The Descent, Domsday...) semble vouer une passion pour les effets « en dur », c'est-à-dire les costumes et les décors à l’ancienne, tant le film ressemble à une démonstration technique de ce qui se fait de mieux en la matière. En outre, la violence n’est en rien édulcorée et il n’hésite pas à concocter des plans gores sans faire la moindre concession.

 

     Alors tout est parfait ? Non, bien entendu. David Harbour cabotine parfois un peu, l’intrigue a tendance à sauter du coq à l’âne avec un montage un peu sec, les effets spéciaux sont inégaux, mais on sent la passion dans chaque plan. Quelque part, je mettrais ce film sur le même plan que l’excellent Dredd, mal payé lui aussi, malgré son intention affichée d’adapter un comic-book sans le moindre compromis.

Voir les commentaires