Elric T.4 - La Cité qui Rêve
Troublé par les dernières paroles de l’Empereur Saxif d’Aan, Elric se lance à la recherche des ruines de R’lin K’ren A’a, cité originelle des Melnibonéens, où il espère trouver la preuve que ses ancêtres étaient purs avant d’être pervertis par le Chaos. Sur place, Arioch confirme les pressentiments de l’empereur déchu, et ses révélations poussent Elric à embrasser sa destinée, telle que jadis prophétisée par Straasha, le Seigneur des Océans : Melniboné doit être détruite de ses mains. L’Île aux Dragons contient en son sein la source d’un mal qui doit être annihilé. Mais dans les entrailles d’Imrryr, sa capitale, Elric doit aussi retrouver Cymoril, sa bien-aimée, qui ne lui a pas pardonné sa fuite...
Et voilà, c'est fini ! En quatre tomes, le trio Blondel/Cano/Telo a condensé le premier cycle d'Elric, parfois en prenant quelques libertés et autres raccourcis, pour aboutir à cette conclusion. Ca reste du Moorcock, avec beaucoup de considérations philosophiques, un fatalisme et une cruauté (et des femmes toutes nues) omniprésents. C'est triste, mais c'est drôlement beau.
L'album se conclue par les illustrations de plusieurs auteurs, dont certaines issues du jeu de rôle Stormbringer. Ce qui me permet de faire la transition avec Hawkmoon car ce soir, le Département des Sombres Projets lance la campagne participative d'une nouvelle version du JdR adaptée de l'autre œuvre de Michael Moorcock. Si vous ne savez pas du tout de quoi ça parle, vous pouvez toujours vous reporter à ma critique. Mais j'aurai l'occasion de vous en reparler ce soir.