Valérian - Les nouvelles images
Pour son nouveau film Luc Besson n'est pas avare d'images et nous propose de nouvelles photos du tournage sur Instagram. Et oui, ça ressemble décidément de plus en plus au Cinquième Élément.
(Presque) toute l'actualité de la culture populaire.
Pour son nouveau film Luc Besson n'est pas avare d'images et nous propose de nouvelles photos du tournage sur Instagram. Et oui, ça ressemble décidément de plus en plus au Cinquième Élément.
Le Petit Prince - Hommages
Résumé éditeur :
Dessine-moi un Petit Prince...
Le Petit Prince, né sous la plume d’Antoine de Saint-Exupéry, est l’un des personnages de la littérature les plus reconnus à travers le monde. Son univers, infiniment graphique, a été maintes fois transposé à l’image – dernièrement dans le magnifique film d’animation de Mark Osborne –, et notamment en bande dessinée. Ce livre vous propose de retrouver une compilation des plus beaux hommages en cases et en bulles réalisés par quelques grands auteurs de la bande dessinée, toutes générations confondues : de Mœbius à Tebo, en passant par Griffo, Mathieu Bonhomme ou Makyo... Des interprétations sous forme d’histoires courtes de 2 à 4 pages, aussi réussies que variées, d’un personnage mythique de la littérature française et internationale.
Critique :
Je ne vous ferai pas l'offense de vous présenter Le Petit Prince, ce conte faussement naïf à la poésie mélancolique et bien plus profond qu'il n'y paraît, à classer aux côtés d'Alice au Pays des Merveilles ou Le Magicien d'Oz. Cet album est donc un hommage, comme son titre l'indique, à base de courtes histoires proposées par de grands noms de la BD où le Prince voyage de planète en planète accompagné de son ami le Renard et où chaque auteur s'évertue à renouer avec la drôle d'atmosphère absurde du livre de Saint-Exupéry.
Forcément, exercice de style oblige, le résultat est inégal et certains artistes se "contentent" de suivre le leitmotiv de la "visite de planètes" par le Petit Prince quand d'autres s'essayent à la philosophie. Cependant, une cohérence certaine se dégage de l'ensemble et aucune histoire ne s'écarte, malgré certains délires, de l'œuvre de Saint-Exupéry.
Ces sketches sont donc une prolongation du conte, teintés de la même candeur apparente parfois empreinte de réflexions sur la guerre, l'amitié, etc. sans égaler, bien sûr, le génie de Saint-Exupéry et se destinent, comme tout hommage, aux fans de l'œuvre originelle.
L'Homme qui Tua Lucky Luke
Résumé éditeur :
Par une nuit orageuse, Lucky Luke arrive dans la bourgade boueuse de Froggy Town. Comme dans de nombreuses villes de l'Ouest, une poignée d'hommes y poursuit le rêve fou de trouver de l'or. Luke souhaite y faire une halte rapide. Mais il ne peut refuser l'aide qui lui est demandée : retrouver l'or dérobé aux pauvres mineurs du coin la semaine précédente. Avec l'aide de Doc Wesnedsay, Lucky Luke mène une enquête dangereuse, car il est confronté à une fratrie impitoyable qui fait sa loi à Froggy Town, les Bone...
Critique :
Étrange album que ce L'Homme qui Tua Lucky Luke, hommage de Matthieu Bonhomme à Morris au ton étonnamment sérieux et mature... L'aspect choquant et morbide du titre, en décalage avec l'univers bon enfant de Lucky Luke a le mérite d'annoncer la couleur, car cette histoire d'enquête sur un meurtre aux alentours d'une ville du Far-West ressemble davantage à une aventure de Blueberry qu'à une péripétie du lonesome cow-boy. ne vous attendez toutefois pas à un traitement similaire à la série "the end" de Marvel, qui anticipait réellement la fin de ses super-héros phares.
L'intrigue, parlons-en : solide, maîtrisée, l'auteur démontre un talent certain dans sa narration et le découpage de ses cases, avec des références appuyées à Sergio Leone. Mais encore une fois il ne s'agit pas à proprement parler d'un album "classique" de l'homme qui tire plus vite que son ombre : n'espérez pas un brin d'humour. Pas plus de Dalton que de Rantanplan ici...
Sous un titre un peu racoleur, c'est peut-être le seul reproche que je pourrais lui adresser, L'Homme qui Tua Lucky Luke se laisse donc lire comme une enquête au cœur du Far-West, un hommage peut-être un chouïa trop sérieux à une oeuvre dont l'humour a fait le succès...
Super Pif est en kiosque, avec un sommaire bien fourni comme d'habitude. Le gadget vaut ce qu'il vaut, et s'avère moins original que les graines de sapin, mais au moins il y a un gadget ! Et toujours cette prédominance de rééditions des BD cultes (de nouveau du Rigolus et Tristus et du Supermatou !) et de BD plus récentes. Dépêchez-vous, apparemment ça part vite.
Comme tous les ans, ne ratez pas le 1er et 2 avril prochain les 48 heures de la BD qui vous permettront de trouver des albums à un euro en librairie, ou bien en pdf sur le site de l'évenement. Je ne vous le cache pas, j'espere bien mettre la main sur un Harley Quinn... Et en plus, c'est pour la bonne cause !