Les Gardiens de la Galaxie Vol.2 - La critique
On pouvait craindre, après l’exceptionnelle réussite des Gardiens de la Galaxie Vol.1, que personne n'avait vu arriver, que James Gunn peine à reproduire l’exploit de livrer à nouveau un space opera déjanté réservant des scènes épiques, des instants d’émotion pure, des effets spéciaux déments et aussi bien sûr : un humour décalé totalement délirant.
Et bien rassurez-vous, Les Gardiens de la Galaxie Vol.2 ose à peu près tout, comme laisser dans le flou de l’arrière-plan une monstrueuse et coûteuse baston pour se concentrer sur un gag au premier plan, bruiter une bataille spatiale avec des sons d’Amstrad CPC 6128, déformer les visages de ses personnages façon Tex Avery, filmer une baston digne de DBZ et j’en passe… Mais tout en respectant les codes des grands classiques de la science-fiction, tel le thème de la planète paradisiaque cachant un terrifiant secret (que l’on retrouvera vraisemblablement bientôt dans Alien – Covenant) ou en approfondissant la complexité de ses personnages, et en se permettant même de poser les bases d’un troisième film (avec Adam Warlock ?), le tout illustré d'effets spéciaux d'une précision chirurgicale.
Mené à un rythme effréné (on ne voit pas le temps passer), LGDLG vol.2 égale sans problème son aîné à tous les niveaux. On ne s’ennuie jamais et James Gunn confirme son talent pour mêler un humour juvénile (les facéties de l'incontournable bébé Groot...) à un respect total des thèmes et de l’imagerie des plus grands classiques de la SF (certains plans ressemblent à des illustrations tout droit sorties d’un art-book de Michael Whelan).
Comme d’habitude, le film est truffé de références dont je vous réserve la surprise, mais sachez que vous découvrirez pas moins de cinq scènes post-génériques en conclusion du film !