Crénom, Baudelaire !
Pour les amateurs de vulgarisation historique, Jean Teulé est un auteur incontournable. Après Charles V ou François Villon (le poète médiéval, pas celui de Vampire - la Mascarade... Enfin si, un peu, puisqu'il s'agit du même... Enfin bref) il s'attaque aujourd'hui à Charles Baudelaire, le prince des poètes maudits. Alors je ne l'ai pas lu, juste croisé chez un libraire, et comme d'habitude le résumé donne envie. Jugez plutôt.
Si l'œuvre éblouit, l'homme était détestable. Charles Baudelaire ne respectait rien, ne supportait aucune obligation envers qui que ce soit, déversait sur tous ceux qui l'approchaient les pires insanités. Drogué jusqu'à la moelle, dandy halluciné, il n'eut jamais d'autre ambition que de saisir cette beauté qui lui ravageait la tête et de la transmettre grâce à la poésie. Dans ses vers qu'il travaillait sans relâche, il a voulu réunir dans une même musique l'ignoble et le sublime. Il a écrit cent poèmes qu'il a jetés à la face de l'humanité. Cent fleurs du mal qui ont changé le destin de la poésie française.